1. Dettes


    Datte: 30/08/2023, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail chantage, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, exercice, occasion, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... l’interner et la mettre sous « camisole chimique », comme l’on dit.
    — Ah, désolée… Vous devez vous sentir très seul…
    — Oui et non, j’en ai pris l’habitude depuis fort longtemps. Et puis il y a le travail…
    — Je sais ce que c’est. Cinq années de combat permanent contre les événements ne m’ont pas laissé beaucoup de temps pour penser un peu à moi. J’en suis à me voir vieille et rabougrie dans cette grande bâtisse, entourée de friches et de corbeaux, désespérément seule, sèche des yeux comme du ventre, « la vieille au bois dormant » en quelque sorte…
    — Oh… n’exagérons rien. Vous êtes une femme… extrêmement séduisante et je suis certain qu’il vous serait aisé de trouver un beau parti. D’ailleurs, je m’étonne que vous ne soyez pas sortie de ces ennuis par le haut, en épousant en secondes noces l’un de ces magnats du pétrole que vous fréquentiez.
    — Non, vous n’y êtes pas. Moi dans le pétrole, je ne connaissais presque personne. Juste des collègues de travail de Léo, des jeunes gens aux dents longues, comme lui, vus une fois ou deux tout au plus, et capables de vendre père et mère. Je n’y travaillais pas, donc je n’y avais aucun lien direct. Et puis ces gens ont tellement mieux que moi sous la main, la preuve…
    — Peut-être ne suis-je qu’un petit huissier de province, mais je ne partage guère votre avis. Mais bon, ce n’est que mon avis. Pourtant, j’ai rarement rencontré dans ma carrière une telle beauté, une telle intelligence, une telle maîtrise de soi avec un tel aplomb. Toutes ...
    ... choses sans lesquelles je n’aurais fait de vous qu’une bouchée pour effectuer ma triste charge qui est de satisfaire des oppresseurs en pressurant des opprimés, prélevant mes gains au passage. Mais dans vos fonctions d’enseignante, vous devez bien avoir quelques opportunités ?
    — C’est vrai, mais là j’ai une déontologie : sachant ce qu’ils gagnent, je sais qu’ils ne correspondent pas du tout à mes besoins, du moins pour sortir de mon ornière. Je n’ai pas de honte à dire que ces problèmes m’obsèdent et occultent toute autre priorité ; que j’ai connu une vie de rêve et que je ne me vois pas, mais alors pas du tout, couver une ribambelle de marmots et peiner à joindre les deux bouts pour les beaux yeux d’un gentil professeur. Au pire, je préfère flétrir dans ma solitude. Pourtant, j’aurais bien aimé être maman un jour…
    — C’est cependant un beau gâchis. Pour la gent masculine comme pour vous, permettez-moi de l’affirmer.
    
    Véronique s’était recroquevillée sur son fauteuil en se livrant ainsi à l’huissier, comme à regret. Et Chodar fortifiait sa libido en contemplant ces cuisses charnues, ces aperçus rapides de culotte sombre, ces petits pieds troublants qui devaient si coquinement pouvoir branler une belle queue, et ces seins généreux qui n’en pouvaient plus de vouloir percer la cotonnade qui les couvraient.Quelle femme, se disait-il,elle a tout et elle n’en fait plus rien. Cinq ans sans voir le mâle, ce doit être une bombe prête à exploser. De son côté, Véronique commençait à ...