1. Dettes


    Datte: 30/08/2023, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail chantage, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, exercice, occasion, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... bander, et l’obligeait à passer de longs moments à plat ventre pour dissimuler son érection.
    
    Ah, il est certain que Madame Chodar ne présentait pas les mêmes avantages. Des hanches de petit garçon, des nichons comme des œufs sur le plat, sans un gramme de graisse, on lisait chacun de ses muscles sous sa peau un peu rêche. Pourtant elle l’avait séduit par sa ligne de mannequin, son port altier et sa façon de regarder la vie avec un certain détachement. Juste l’opposée. Fille de médecin, elle ne travaillait pas et n’avait jamais travaillé. Elle n’était pas faite pour ça. Elle traînait sa langueur de piano en toiles sans talent, de messes en associations caritatives. Pourtant, à aucun moment Chodar ne songeait à la quitter, pas plus que Solange n’aurait délaissé sa tribu.
    
    Solange Martin intégra l’étude de Maître Chodar au premier janvier de l’année suivante. Collaboratrice attentive, elle restait à l’étude pendant la pause méridienne sans réclamer d’heures supplémentaires. Vouée corps et âme à son patron, elle en tirait quotidiennement le meilleur de lui-même de toutes les façons possibles et imaginables. Il en était ravi, elle en était folle, tous deux vivaient un bonheur sans mélange, d’autant plus délicieux qu’il était secret, ignoré de tous et ainsi ne nuisait à quiconque. Cependant, avec le temps, malgré le piment de l’interdit et de sa transgression, Chodar se lassait un peu de ces parties de jambes en l’air quotidiennes, de Solange Martin tout simplement. Elle ...
    ... était si soumise, si attentive à son bon plaisir, elle satisfaisait tellement tous ses fantasmes qu’il commençait à perdre l’intérêt pour leur relation. L’attrait de la nouveauté s’était envolé, il ne restait que la réalité un peu fade d’une maîtresse obéissante, mais dénuée de réelle beauté, de réelle intelligence, de séduction pérenne.
    
    De plus, Madame Chodar souffrait de ce qu’on appelait autrefois « langueur », puis « neurasthénie » et qu’on nommerait plutôt aujourd’hui dépression chronique. Au fil du temps, elle ne sortait presque plus, se gavait d’antidépresseurs et vivait de plus en plus dans une bulle où son mari n’avait plus sa place. Pour Hubert, c’était un boulet et une source de souci permanent, surtout depuis qu’un psychiatre l’avait mis en garde contre d’éventuelles tendances suicidaires. À son tour, l’huissier devint de plus en plus maussade et difficile de caractère. Ses seuls moments agréables restaient les joggings du week-end, la séance hebdomadaire de piscine et celle de musculation qu’il terminait toujours par une cabine UV, histoire de garder bonne mine.
    
    Dans l’exercice de son métier, cet état le rendait absolument redoutable, lui faisant une terrible réputation qui, paradoxalement, lui ramenait de plus en plus de plaignants. C’est ainsi qu’il sonna, comme des centaines d’autres fois, à la porte d’un pavillon plutôt cossu, construction fin XIXe au milieu d’un petit parc un peu en friche, le genre de résidence qu’il avait peu l’habitude de fréquenter. On ...
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