1. Dettes


    Datte: 30/08/2023, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail chantage, entreseins, Oral pénétratio, fsodo, exercice, occasion, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... d’adultère…
    — Ben et ta femme alors ?
    — Ah ! Madame Chodar vit une ménopause difficile. Autant dire que je n’ai pas le loisir de l’approcher depuis des mois, et sûrement encore pour plusieurs mois, voire des années. Au prétexte de bouffées de chaleur, nous faisons désormais chambre à part.
    — Alors il faut venir expulser Madame Martin plus souvent, hein ?
    — Est-ce bien raisonnable…
    — Écoute, je me fous de la raison et du reste. J’étais au quatrième dessous, et je ne parle pas seulement financièrement, ce n’est qu’un épiphénomène. Soudain, un homme a envie de moi, moi, la pauvre fille en échec de A à Z, au chômage, seule entre quatre murs après quinze ans à voir du monde à longueur de journée, criblée de dettes, enflée de partout à force de ne rien faire. Alors d’un coup, j’ai retrouvé l’envie de vivre, de me soigner, de m’activer, de sortir la tête hors de l’eau. Et je ne le dois ni à Martin, ni à personne d’autre, seulement à toi. Alors rien n’est important maintenant sauf une chose : que tu me bourres, que tu me défonces, que tu me démontes, que tu m’encules, que tu me baises autant que tu voudras, que je m’envoie en l’air avec toi. Y a plus que ça qui compte vraiment.
    — Bon, eh bien ça, c’est dit, c’est clair. Allez, il va être l’heure d’aller chercher tes enfants, je vais y aller.
    — T’inquiète, je t’ai dit que je t’attendais. Alors c’est une copine, mon ancienne employée, qui va les faire déjeuner. Elle habite juste en face de l’école. Je nous prépare un petit ...
    ... repas vite fait ? Boudin aux pommes…
    — J’adore ça. Mais à une condition : que tu ne mettes qu’un petit tablier de cuisine.
    — Coquin aussi.
    — Très, mais seulement avec toi. Dis-moi, que faisais-tu comme boulot avant de le perdre ? J’ai lu commerçante, ça ne veut pas dire grand-chose…
    — J’avais une boutique de fringues, une enseigne franchisée, le local était loué.
    — Et ça marchait bien ?
    — Au début, oui. Je me suis fait jusqu’à dix mille euros certains mois, d’autres beaucoup moins ; disons deux mille en moyenne une fois tout payé. Et puis le commerce en ligne est arrivé. On nous a dit pas d’inquiétude, les femmes préfèrent voir en vrai, toucher, essayer. Tu parles ! Les ventes ont baissé, l’enseigne a été rachetée, et puis les nouveaux ont décidé de se mettre aussi au commerce en ligne et de fermer les boutiques.
    — Je vois. Ils ont raté le coche d’internet. Parce que les magasins auraient pu rester, permettre aux gens de voir, toucher, essayer, et devenir un lieu de commande et de livraison.
    — C’est ce qu’on croyait au début des problèmes, mais je sais maintenant que, quand on travaille on n’a plus le temps d’aller faire les boutiques, et quand on est au chômage, on n’a plus ni l’envie ni le fric pour aller faire les boutiques. Regarde, même les hypermarchés s’y sont mis avec les drives, et malgré tout ils souffrent. Que veux-tu, quand tu as le monde entier au bout du clavier, des hangars de stockage monstrueux avec des millions d’articles, seulement trente personnes et ...
«12...141516...29»