1. LUCILLE (suite 4)


    Datte: 28/08/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alain Dex, Source: Hds

    ... charme a laissé Christian indifférent ?
    
    Lucille pressa très légèrement la main de l’Administrateur. « Il est séduisant et je ne suis pas sûre qu’il puisse s’intéresser à une petite bourgeoise mère de famille comme moi ! »
    
    - Et de très bonne réputation, de surcroît ! renchérit l’Administrateur.
    
    Il ajouta, intéressé
    
    - Tu ne tromperais pas ton mari avec cet homme, n’est-ce pas ?
    
    Le ton était très naturel, complice et enjôleur. Lucille eut envie de se confier. Pour des raisons troubles, confuses, qui la dépassaient. Elle ressentit comme un feu naître en elle, contre lequel elle ne pouvait lutter. Elle répondit. Secrètement heureuse de l’indiscrétion de la question.
    
    - Si !
    
    Elle avait violemment rougi.
    
    - C’est vrai ? Toi, tu tromperais ton mari ?
    
    - Oui.
    
    La main de l’Administrateur caressa plus tendrement encore la cuisse de Lucille. Sa mini-jupe était maintenant relevée jusque tout en haut des cuisses. Lucille ne fit pas un geste pour la baisser.
    
    - Peut-être as-tu déjà… fait l’amour avec cet homme ? fit-il en riant.
    
    Lucille aurait dû être choquée par la question, si brutalement posée. Elle ne le fut pas. Au contraire, elle se sentit très excitée par l’indiscrétion de son interlocuteur.
    
    - Non ! répondit-elle, toute rouge. Une bouffée de chaleur l’envahit.
    
    - Ah ! Vous vous êtes rencontrés souvent ?
    
    - Une seule fois.
    
    - C’était quand ?
    
    - Et bien, c’était à cette fameuse soirée. Quand mon mari a été engagé.
    
    - Vous ne vous êtes plus ...
    ... revus depuis lors ?
    
    - Non.
    
    La main de l’Administrateur caressait le haut de la cuisse de Lucille, à l’intérieur.
    
    - Comment s’est passée votre première rencontre ?
    
    - Nous avons beaucoup dansé ensemble. Je le trouvais très beau.
    
    - C’est tout ?
    
    - Non. Il a commencé à me draguer. A m’embrasser aussi. J’étais folle de lui. Nous avons flirté le reste de la soirée. Vous êtes jaloux ?
    
    - Bien sûr, mon cœur, comme pour tout ce que tu peux offrir à quelqu’un d’autre, y compris ton mari. Mais je dois bien m’y faire. Mais, dis-moi, c’était comment ?
    
    - C’était délicieux, vilain indiscret !
    
    - Les gens vous ont vus ?
    
    - Je ne sais pas. Peut-être que oui, mais cela m’étais égal. Je n’avais peur que d’une seule chose : que ce merveilleux moment cesse.
    
    - Tu ne crains pas les racontars ?
    
    - Non, ce qui s’est passé à ce moment-là était plus important que tout ce qui se passait sur le reste de la planète.
    
    - Je vois. Donc, maintenant, tu accepterais de coucher avec lui et cela t’est égal que les gens le sachent ?
    
    - Oui, si ça lui est égal à lui aussi.
    
    Il y eut un petit silence.
    
    Puis, ce fut plus fort qu’elle, Lucille ne put s’empêcher d’ajouter : « En fait, il peut maintenant faire de moi ce qu’il veut ! »
    
    Lucille était possédée par un sentiment impulsif si puissant irrationnel qu’elle en devenait son esclave. Il y eut encore un petit silence. Puis, l’Administrateur se remit à poser ses questions. Lucille était troublée, mais ne semblait pas vouloir ...
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