1. COLLECTION LE MARIN. Le marin sur les quais de Seine (2/3)


    Datte: 27/08/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... années plus tard j’ai compris qu’elle était musulmane alors qu’en 1969, nous ignorions pour le cochon.
    
    C’est au matin que, ce qui aurait pu être une cata s’est produit.
    
    Je venais de la prendre en levrette.
    
    Nous savions qu’il fallait nous séparer, mais nous repoussions le moment.
    
    • Christian, je perds les eaux, il y en a plein le lit.
    
    Comme, réveille, on fait plus sympa, mais là !
    
    Quand elle me prend la main semblant vouloir que nous restions soudés.
    
    Mon premier réflexe, c’est de m’habiller et de filer comme un mal propre.
    
    Mais l’éducation de maman me revient à l’esprit, toujours affronter les choses en face, fuir est minable.
    
    • Oui, la réception, appelez les secours...
    
    Juste le temps de recouvrir Fatima du drap, et de remettre col, vareuse et pantalon à pont et direction l’hôpital le plus proche.
    
    Je récupère mon bachi toujours sur sa tête, même dans la baignoire.
    
    Je lui tiens la main quand elle crie aussi fort qu’au moment où ma queue la faisait jouir.
    
    Là c’est moins banal quand la sache femme propose au papa de couper le cordon.
    
    Et pour finir elle me place mon fils dans mes bras.
    
    La totalité de ce que le mari de ma petite amie aurait dû vivre à la ...
    ... naissance de son fils.
    
    Je suis comme un con quand je vois Fatima parler à l’oreille de l’infirmière près d’elle.
    
    Elle opine de la tête, me prend me bébé avec un joli sourire et quitte le local d’accouchement.
    
    • Tu as fait appeler ton mari !
    
    Pourtant, tu étais à presque trois mois d’accoucher, ton fils est loin d’être un prématuré !
    
    • J’avais peur que tu refuses de me faire l’amour, mon fils à 15 jours d’avance, j’étais enceinte de huit mois et demi.
    
    • Je crois que notre histoire se termine là, félicitation au papa et longue vie à vous deux.
    
    C’est ainsi que se termine mon histoire avec Fatima, je rentre chez moi, ma perm se termine et je rejoins l’escorteur Vauquelin à Brest à la flotte de l’atlantique.
    
    Terminé, pas entièrement.
    
    Je viens de finir mon quart à la machine, rappelons que je suis mécanicien.
    
    Je suis dans le poste où nous pouvons lire et jouer aux cartes quand je vois le journal le Parisien sur la table.
    
    Le Parisien, journal portant bien son nom à Brest, c’est intrigant, bien que plusieurs copains restent dans ma région.
    
    Surtout une photo suivi d’un article.
    
    « La princesse héritière du ... a accouché dans un petit dispensaire de Paris en tout incognito... 
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