À la recherche d'un nouvel équilibre (6)
Datte: 27/08/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: JVincent, Source: Xstory
La nuit s’est un peu moins mal passée que la précédente. Avec l’expérience, j’ai pu trouver des positions pour dormir par séquences plus longues. Et puis le « traitement médical » de Laura m’a fait beaucoup de bien. Le plus pénible reste l’impossibilité d’entrer en érection ou plutôt l’oppression que je ressens tout autour de ma bite quand elle tente d’entrer en érection.
Je me lève avant elle comme tous les matins. La nuit n’a pas rafraîchi la maison et je n’ai même pas le réflexe d’enfiler un bas de pyjama. Je commence à m’adapter à ma condition, me dis-je en souriant intérieurement. Mais ce soir, à vingt heures, c’est la libération ! Comment vais-je réagir ? Comment va-t-elle réagir ? Comment allons-nous réagir ?
Je sors dans notre jardin dans cette (absence de) tenue pour profiter de la relative fraîcheur de ce petit matin. Laura me surprend en me rejoignant beaucoup plus tôt que d’habitude, toujours déshabillée de sa maudite nuisette. Elle dépose un baiser sur mes lèvres en me palpant les testicules et me demande sur un ton plus habituel :
— Ça va mon amour ?
— Oui, merci ma chérie, j’ai mieux dormi que la nuit dernière et ton massage m’a fait beaucoup de bien.
— Tant mieux. Je te prépare un café ?
Je suis surpris. Son ton a changé. Est-ce la perspective de la fin de l’épreuve qui la fait s’adoucir ? Ou est-ce qu’après avoir forcé le trait pour me contraindre à rentrer dans la peau d’un soumis elle commence à adopter une position plus équilibrée ?
— ...
... Oui volontiers, merci.
Quelques minutes plus tard, elle ressort avec un plateau dans les mains.
— Assieds-toi mon cœur.
Toujours surpris, je m’installe à table à côté d’elle et nous prenons notre petit déjeuner tranquillement. Le temps s’écoule lentement, agréablement, égayé par le chant des oiseaux alors que nous devisons normalement de choses et d’autres comme des amoureux lambda.
Après s’être convenablement restaurée, Laura finit par se lever et déclare :
— Viens, j’ai envie de jouir avec une bite dans la chatte.
Alors qu’il n’est pas encore neuf heures, une bouffée d’espoir m’envahit. Elle va me libérer pour que je puisse la faire jouir. Je la suis sans me faire prier.
Arrivés dans notre chambre, elle se dirige vers sa table de nuit, se saisit de son gode et me le tend.
— Tiens, il faut que tu apprennes à t’en servir.
Ma mine déconfite ne lui échappe pas. Elle ne me quitte pas des yeux en souriant d’un air innocent et en manipulant sa fichue clef autour de son cou. C’est du sadisme pur et simple…
J’attrape l’engin d’un geste nerveux en la fusillant du regard. Elle s’installe confortablement sur le dos, jambes repliées et largement écartées, puis elle commence à se caresser nonchalamment le clitoris.
— Vas-y doucement, il est beaucoup plus gros que toi.
Pas beaucoup plus, pensé-je immédiatement tel un adolescent vexé à l’occasion d’un concours de taille de bite…
Alors qu’elle ferme les yeux en accélérant le mouvement de ses doigts, je ...