1. Le projet artistique (31)


    Datte: 26/08/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... ressenti. Ils comprirent pourquoi nous semblions plus apaisées dans l’atelier suivant.
    
    Maxime : Je m’imaginai avec délectation leur séance d’essayage de lingerie et les attouchements qu’elles s’étaient prodigués. Mais il fallait qu’on soit courageux et honnête à notre tour. Nous racontâmes sans rien oublier l’espionnage de Mlle G et de son amant puis de notre propre séance homo dans les douches. Je les vis ouvrir de grands yeux à ces révélations. Car elles allaient un peu plus loin que la pipe entre les jumeaux. Le fait d’y ajouter un baiser rendait la chose plus intime, plus forte émotionnellement. Elles devinèrent alors que c’était la raison de notre sérénité de l’atelier du vendredi.
    
    Amandine : Mince, ils s’étaient tripotés entre mecs. J’aurais bien voulu voir ça ! C’était pour ça qu’ils avaient ouvert les yeux sur leur appétence pour les joutes homos. Nous reprîmes notre récit à la semaine qui venait de s’écouler. Je craignis leur réaction quand nous racontâmes notre minable partouze avec les crétins du centre commercial. Ils se tendirent sur leurs chaises et se crispèrent vraiment. Nous leur racontâmes bien que nous n’avions fait que de penser à eux à ce moment-là et toutes les nuits depuis lors dans nos rêves. Mais ils semblèrent rester tendus.
    
    Maxime : Comment ces cons avaient pu être aussi minables à traiter si mal nos copines ? Elles méritaient toutes les attentions du monde, de la délicatesse, de la tendresse, de l’admiration ! Il m’était difficile de me ...
    ... calmer même si j’entendis les mots qu’elles disaient sur le fait qu’elles nous avaient regrettés à ce moment-là. Et qu’elles rêvaient de nous depuis. Nous dûmes à notre tour raconter cette dernière semaine. Elles furent très choquées par notre récit. Nous précisâmes bien que nous avions repensé à elles depuis. Que nous avions regretté leur douceur, leur gentillesse, leurs attentions à notre égard. Mais elles semblèrent rester outrées.
    
    Amandine : Comment pouvait-on ne pas prendre soin de mon homme quand on faisait l’amour avec lui ? Ce n’est pas un match de catch, même si de temps en temps, nous pouvions faire des choses plus brusques. Cette poufiasse avait juste cherché à se baiser sur la bite de nos mecs. Je compris aussi que c’était là qu’ils s’étaient posé des questions sur la façon dont ils nous regardaient et la façon dont nous percevions la chose. J’entendis leurs mots sur le fait qu’ils pensaient à nous toutes les nuits depuis, mais je restai toujours sur les nerfs à cause de cette connasse.
    
    Nous venions de finir nos récits. Qu’allions-nous devenir maintenant ?
    
    Maxime : Le temps resta suspendu un long moment. Les filles se prirent les mains et enlacèrent leurs doigts dans une étreinte serrée. Nous en fîmes de même. C’était trop long, je regardai Amandine, elle paraissait toujours outrée. Je m’inquiétai de son état d’esprit par rapport à nous.
    
    Amandine : Maxime avait toujours l’air tendu. Le stress m’envahissait de plus en plus. Personne ne parlait, personne ...
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