Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (27) - Histoires de Sexe

Seul Mâle Reproducteur Après La Fin Du Monde (27)

JOUR 49 - MATIN

Une fois dans la rue, il ne fut pas difficile de trouver une voiture haut de gamme : nous vivions tout de même dans le quartier chic de la ville ! Après avoir lorgné une Porsche Cayenne verte, je finis par choisir une BMW i8 grise qui me faisait de l’œil depuis un bon moment déjà. À ma grande surprise, je trouvai les clés sur la roue avant gauche et je n’eus même pas à forcer l’entrée de la maison du propriétaire pour les trouver. Ah ces riches, ils sont étonnants parfois ! Je démarrai l’engin dans un vrombissement caractéristique et j’avançai pour me placer devant le portail de notre villa.

Quelques minutes plus tard, alors que j’étais en train de farfouiller dans la boîte à gants, Lou arriva en trombe et ouvrit la portière. Elle portait un sac assez colossal rempli de divers aliments assez appétissants.

- Je suis prête ! Couina-t-elle, surexcitée.

- Je vois ça ! Dis-je, stupéfait.

Lou se pencha vers moi et me fit un baiser sur la joue.

- On y va ? Souffla-t-elle.

- Oui, bien sûr, lâchai-je en rougissant soudain.

Je mis le contact et engageai le bolide sur l’avenue principale. Après avoir traversé la ville à toute allure, je rejoignis l’autoroute où je pus appuyer à fond sur l’accélérateur. À côté de moi, Lou couinait d’excitation devant cette vitesse effarante. Elle me semblait bien agitée depuis quelques minutes.

- Tu veux aller où ? Demandai-je.

- Qu’importe ! Je veux juste être avec toi ! Répondit-elle en posant une main sur ...

... ma cuisse.

Bizarrement, je ne ressentis aucun frisson lorsque sa main entra en contact avec ma peau. N’est-ce pas ce qui est censé se produire quand un être aimé nous caresse ? Étrange…

- On a qu’à se rendre au parc d’attractions le plus proche. Avec un peu de chance, on pourra s’amuser un peu, dis-je.

Après avoir parcouru plusieurs dizaines de kilomètres, nous arrivâmes à destination. C’était un parc d’attraction assez classique comportant des montagnes russes, des balançoires ou encore un grand huit. Je parvins à faufiler la voiture entre les grilles entrouvertes de l’entrée et put la laisser filer le long de l’allée centrale.

- Tu peux t’arrêter là, lança Lou. Il y a un coin d’herbe qui a l’air pas mal !

J’obéis et stoppai la BMW progressivement. À l’instant où les roues s’immobilisèrent, Lou sauta dehors. Elle courut s’installer sur l’herbe au soleil, me laissant seul.

Après avoir coupé le contact, je descendis de la voiture et pris le sac de victuailles qu’avait préparé la jeune fille. Quelques instants plus tard, je m’asseyais à côté d’elle sur l’herbe.

- T’en as mis du temps ! Lâcha-t-elle.

Ne sachant quoi répondre à cette remarque, je grommelai.

- Pourquoi tu grognes comme ça, honey ?

Honey ? Elle perd pas de temps elle ! Elle m’avait déjà trouvé un surnom au bout d’ une heure seulement.

- Pour rien, t’inquiètes. On mange ? Je meurs de faim moi.

- Ouiii !

Elle déballa le contenu du sac en quelques secondes et commença à grignoter ...