1. Cellule conjugale, Fatigue sexy et langage sale


    Datte: 14/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Theo-kosma, Source: Hds

    "Dialogues Interdits" : une série de mini-nouvelles sans narration, uniquement faite de dialogues. Confessions crues, drôles et surprenantes entre amis...
    
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    ### Cellule conjugale ###
    
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    — Quand j’ai su qu’il prendrait du ferme, je n’ai pas eu peur de son absence… Deux mois, on pouvait les tenir. Surmonter l’épreuve…
    
    — C’est que tu dois l’aimer alors !
    
    — J’ai aussi eu confiance envers le pénitencier. Je me suis renseignée, le directeur était classé parmi les progressistes. Il autorise souvent des cellules conjugales.
    
    — C’est quoi ?
    
    — Une petite pièce à l’écart où le mec peut être avec sa nana pendant quelques heures. S’il y a bon comportement du détenu, on peut lui autoriser un certain nombre d’heures par mois. Jusqu’à quatre. Et tu peux diviser comme tu l’entends.
    
    — Par exemple seize petits coups lapin-lapine de quinze minutes chaque ?
    
    — Ou bien deux gros et longs coups de deux heures.
    
    — Et la plupart des détenus ont quel rythme ?
    
    — Ceux qui baisent vite demandent toujours au moins une demi-heure Trop la honte pour eux de demander moins, après ils se font vanner par les potes. En taule, faut surtout pas perdre la face.
    
    — Tant mieux ! Ils tirent leur gonzesse vite fait et les vingt-huit minutes restantes ils peuvent développer un peu plus l’affection et la discussion. Et sinon, coucher de façon chronométrée dans une cellule fermée, c’est angoissant ou excitant ?
    
    — Plutôt excitant. De ...
    ... toute façon faut se faire une raison. Ce qui me gêne surtout, c’est son infidélité.
    
    — Je pensais que la taule était justement l’endroit par excellence à risque d’infidélité zéro.
    
    — Je le soupçonne de me tromper avec des hommes. Qu’il vienne pas se plaindre après.
    
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    ### Fatigue sexy ###
    
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    — J’aime bien quand Enora est crevée… elle baille sans penser à mettre la main devant sa bouche. Comme là à l’instant.
    
    — Heu… et alors ?
    
    — Ben, à chaque fois je l’imagine à genoux devant ma bite.
    
    — Bon, j’ai jamais vu ta bite mais… Elle baillerait en entrouvrant les lèvres, d’accord. Là, elle a baillé en ouvrant tout grand. Est-ce que tu te vanterais pas un chouïa ?
    
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    ### Langage sale, version garçons ###
    
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    — Y’a jamais moyen de pratiquer le trash talking avec ma copine…
    
    — Elle veut pas ?
    
    — Pire encore : dès que je la traite pendant l’amour, elle éclate de rire.
    
    — Te plains pas, elle pourrait éclater de rire pile quand tu entres en elle ou quand tu jouis.
    
    — Quand même, c’est vexant.
    
    — Essaye encore plus trash.
    
    — Quoi, je vais quand même pas lui dire « je vais t’égorger » !
    
    — Non, évidemment… mais au lieu de dire « salope » ou « petite putain », dis-lui « morue », « grosse truie », « sale boudin »…
    
    — Hum ! C’est très possible que ça lui coupe l’envie de rigoler, effectivement.
    
    — Tu vois !
    
    — Seulement je veux pas non plus ...
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