1. Concours : Le déjeuner sur l'herbe : Assez pausé, évadons nous ! (1)


    Datte: 22/08/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Bugsy, Source: Xstory

    En ce bel après-midi d’été, il commençait de faire bien chaud dans la salle 29 du musée d’Orsay.
    
    C’était maintenant l’heure creuse, celle des dernières visites matinales, avant la foule de l’après-midi, et j’étais en cet instant seul à contempler mon tableau favori, « le déjeuner sur l’herbe » d’Édouard Manet. Et comme d’habitude -et comme beaucoup- je me posais la même question, à savoir pourquoi les femmes étaient dénudées alors que ces messieurs restaient tout habillés.
    
    Perdu dans ma pensée je fermais un instant les yeux pour mieux me concentrer, espérant ainsi qu’aujourd’hui, peut-être, j’obtiendrai enfin réponse à ma question. Les rouvrant bientôt, je crus être victime d’une hallucination ! En effet, il me semblait qu’Alice, toujours en me fixant, laissait pendre son bras droit le long de son corps, ce qui oh splendeur me laissait admirer la totalité de son sein, ce sein d’une blancheur de neige, dont le téton déjà bien rougi se détachait de l’aréole sombre.
    
    Figé sur place je n’osais plus bouger, craignant que cet instant magique ne s’évanouisse. Mais au lieu de s’évanouir, il s’animait au contraire, et c’est ainsi qu’Alice maintenant se levait, me permettant alors de la contempler dans toute sa nudité. Debout, ses formes et ses courbes étaient exquises, et sa fine toison brune cachait à peine un con que l’on sentait désireux de donner du plaisir.
    
    Mais Alice n’était pas la seule à prendre vie ! Au fond du tableau, comme piquée par la jalousie de voir ...
    ... Alice exhiber seule les splendeurs de son corps, Héloïse se dévêtait et offrait à mon regard hagard un corps d’une beauté saisissante.
    
    Plus menue qu’Alice qui avait un corps comme on les appréciait dans l’autre siècle, elle avait, elle, plutôt l’allure d’une sportive accomplie avec un corps exempt de toute once de graisse. Légèrement gonflé et bien mis en avant, son pubis était une invitation à la débauche, et ses seins conquérants se terminaient par des tétons gros comme des myrtilles prêtes à éclater.
    
    Alice se retourna, pour voir approcher Louise et lorsque les deux femmes furent réunies, elles se regardèrent longuement, chacune détaillant d’un regard inquisiteur les perfections du corps de l’autre. Et cette observation dut être concluante, car elles échangèrent ensuite un long baiser sur leurs lèvres sensuelles et charnues.
    
    Elles se tournèrent alors vers Louis et Paul :
    
    — Allons messieurs... allez-vous encore longtemps nous laisser seules à être dévêtues ? Mais peut-être préférez-vous que nous nous chargions chacune de vous dévêtir ?
    
    Et sans même attendre leur réponse, Héloïse s’approcha de Paul tandis qu’Alice rejoignait Louis.
    
    Un peu surpris tout d’abord, ils se plièrent cependant bien vite aux caresses de leurs nymphes, tant celles-ci mettaient dans tous leurs mouvements de grâce et de charme. Plus rapide (ou plus impatiente ?) Héloïse fut la première à dévêtir l’homme qu’elle avait élu, et l’éclair qui parut dans ses yeux prouva qu’elle était ravie du ...
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