1. Adieu l'amour (6)


    Datte: 22/08/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Amphitryon, Source: Xstory

    ... arrivons sur un grand parking. Alors que je me mets torse nu pour profiter du soleil, Marion est toujours un peu tendue et sur la retenue. Je lui fais remarquer que nous ne sommes même plus dans notre département et qu’ici personne ne nous connaît et on ne connaît personne alors tout va bien. Ma remarque a touché juste, car elle sourit presque immédiatement. Nous marchons tous les quatre quelques minutes lorsque nous arrivons à une ancienne carrière transformée en plan d’eau. Il n’y a pas de plage, seulement de l’herbe qui borde le rivage. Par un système que tente de m’expliquer Jérémy, l’eau est turquoise, ce qui fait de ce lieu un endroit vraiment cool. Sa popularité locale est incontestable, car malgré le fait que l’on soit en plein mois de juillet, il y a beaucoup de monde et quelques touristes.
    
    A une dizaine de mètres de l’eau, nous trouvons un spot où poser nos serviettes. J’avais pensé à amener ce que j’avais acheté au marché, la bouffe rend ma gueule de bois moins douloureuse et je réussis à m’endormir sur l’herbe. Lorsque je finis par émerger, je suis seul. Les trois autres sont dans l’eau en train de discuter en nageant et je note que je n’ai pas eu la possibilité de voir Marion en maillot de bain, certes je l’ai déjà vue nue, mais disons que le souvenir a été un peu corrompu par l’alcool.
    
    Je suis en train de fumer une clope quand ils reviennent vers moi. Jérémy et Laura sortent de l’eau en se chamaillant et me font des blagues que je n’entends pas. Car ...
    ... derrière eux, Marion est sortie de l’eau, et je suis ébahi par sa grâce et sa beauté, tout un tas de superlatifs me vient à l’esprit, mais aucun ne convient. Comme dans un film, elle secoue ses cheveux blonds, des gouttes d’eau coulent de son visage à ses seins, emprisonnés dans un soutien-gorge qui est plus là pour décorer que pour cacher sa poitrine. Je distingue nettement la rondeur de ses seins au-dessus en et en dessous du tissu et qui gigotent pendant qu’elle marche. Je dois vraiment faire une drôle de tête, car elle se met à rire quand elle vient s’allonger sur le ventre à côté de moi. Là, mon regard est attiré par son cul, couvert d’un string minimaliste qui ne laisse pas non plus trop de place à l’imagination.
    
    La rondeur de ce cul musclé, sa blancheur, la chair de poule qui apparaît sur sa peau, sont en train de me faire buguer et, par un réflexe pavlovien, de bander fort dans mon short de bain. Alors que Marion a enfilé ses lunettes de soleil et que je bégaye en essayant de lui parler, je me lève et me jette dans le lac.
    
    Après avoir nagé jusqu’au milieu du plan d’eau, je plonge jusqu’au fond pour hurler un bon coup ma frustration et mon impression de m’être mis dans une sacrée merde. Le soleil commence à descendre et l’ombre des arbres obscurcissent l’eau, les gens commencent à quitter les lieux, mais je continue à barboter comme un idiot, seul au milieu de l’eau, je fais la planche. Je suis tiré de mes pensées par Jérémy qui hurle "Thomas, Thomas, Thomas, ramène ...
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