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Oh mon soumis... (3)
Datte: 21/08/2023, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Thrùd, Source: Xstory
... tes tatouages. Tu es pour moi comme une toile vierge que je me dois de peindre. Comme une œuvre que je recréé à chaque fois. J’abats la cravache une première fois sur ton épaule. Le coup me paraît trop doux, mais après tout, je ne fais que commencer. Le deuxième coup suit rapidement et je t’entends gémir. Tu prends enfin du plaisir. Je commence à alterner les coups de cravache et les caresses du cuir, mettant tes nerfs à rude épreuve et ta peau à vif. Puis je m’arrête d’un coup. Je dépose la cravache en récupérant le bandeau avant de revenir auprès de toi. J’admire chaque zébrure que la cravache a marquée, en laissant mes doigts les parcourir. Je viens embrasser ta peau ainsi striée avant de venir me placer face à toi et plonger mon regard dans le tien. Un doute passe sur ton visage, mais tu te ressaisis bien vite. Tu me connais, tu sais comment me faire réagir, mais tu sais aussi ce que j’attends de toi. Je te saisis par les cheveux pour t’embrasser fougueusement pour la première fois depuis ton arrivée. Oh mon soumis, que j’aime t’avoir ainsi en mon pouvoir. Je lâche tes cheveux et viens me saisir de ton menton que je lève. Je fais glisser ma langue de tes lèvres à ton cou, puis de ton épaule à tes tétons, autour desquels je viens tourner, attisant ton envie. Je me redresse et viens déposer le bandeau sur tes yeux avant de m’éloigner de toi. Comme à ton habitude, tu me cherches tout de suite, mais je reste immobile face à toi. Je t’admire alors que la privation ...
... de ta vue aiguise tous tes autres sens. Je reprends la cravache et recommence à te caresser avec. Le contact du cuir t’arrache des gémissements de plaisir. Je dessine des arabesques sur ton torse avant de la retourner et de venir appuyer le pommeau froid contre l’un de tes tétons. Je peux sentir chacune de tes barrières céder sous les coups du plaisir que je t’inflige. Je parcours ton corps avec ma bouche, léchant et mordant chaque bout de peau dans le seul but de briser un à un tous les murs que tu as érigés. Mes deux mains viennent s’occuper de toi et je caresse ta peau, la griffant par moments. J’entends le cliquetis des chaînes alors que tu voudrais me toucher. Tu ne vois rien, tu ne peux que ressentir, mais ce n’est pas suffisant. Je m’éloigne alors de toi pour récupérer ton casque. Je sais que tu viens toujours en écoutant de la musique. Tu entends la voix numérique s’activer alors que je le déplie pour le poser sur tes oreilles et tu te permets une réflexion : “C’est fourbe”. Comment puis-je être fourbe alors que je suis celle qui établit les règles ? Comment oses-tu me faire une réflexion ? Je reprends la cravache, moi qui voulais être gentille après ce que je t’avais déjà fait subir. Mais il faut croire que tu me préfères froide et dure plus que chaleureuse et douce. Je m’approche de toi, et me saisis de ta tête pour t’indiquer ma position : « Pourquoi ne peux-tu pas apprécier ? Pourquoi dois-tu toujours me défier ? » Je laisse tomber ta tête et recule d’un pas ...