Maïtaté
Datte: 17/08/2023,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
2couples,
fbi,
hplusag,
fagée,
jeunes,
couleurs,
couplus,
extracon,
candaul,
grossexe,
grosseins,
reconcil,
Oral
pénétratio,
confession,
aventure,
Auteur: Vopicek, Source: Revebebe
... procéder.
— Pour faire les relevés, pas de problème, mais pour l’interprétation, nous comptons sur vous.
— Ce qui sera essentiel, ce sera de faire des profils en travers du sens d’écoulement du liquide. Pour les carottages, je suppose que vous utilisez les nomenclatures des terrains ISO, autrement je ne vais pas pouvoir m’en sortir.
— Mais c’est évident.
C’est à ce moment qu’Aïcha intervient :
— L’idée du barrage en terre me plaît bien, vous nous indiquerez les endroits argileux.
— Pas besoin, je sais où ils sont, précise Mamadou. Alors, Professeur, une fois les relevés faits, vous aurez tout ce qu’il vous faut pour nous faire votre rapport ?
— Oui, je ne pense pas que cela posera problème.
— Alors ce sera pour hier sur mon bureau, dit Mamadou avec un petit sourire.
— Si je comprends bien, vous êtes pressé !
— Oui, car je préfère dépenser la manne qui nous vient de l’étranger en développant mon pays plutôt qu’en achetant des armes pour le détruire.
— C’est tout à votre honneur.
— Alors, on s’est bien compris. Je vous laisse à Monsieur Chang pour vous reconduire, je veux montrer à Madame l’ingénieur nos réserves d’argile.
— Mais… proteste le professeur.
Monsieur Chang le prenant par le bras.
— Venez, je vais vous présenter mon assistante, elle est très intéressante, elle est spécialiste dans un art martial, « pikmoiaudodo », qui est une variante exotique du Tantrisme revisité par notre guide suprême.
À bord de la jeep, on fonce à travers la savane, ...
... c’est beau. Au détour d’un coin d’eau, on peut même apercevoir des hippopotames et des gazelles. Enfin, on arrive dans une sorte de petit village, avec une dizaine de panneaux solaires, des huttes en torchis, mais avec des toits en dur et pas en paille.
Ce village fait un peu ville arabe marocaine. On continue avec la jeep, très lentement en faisant attention aux enfants qui jaillissent de partout.
On arrive devant le bâtiment principal où sort une noire d’un âge respectable dans les 40 à 50 ans, au demeurant très belle femme, très élégante dans son boubou.
— Mamadou, quel plaisir de te revoir, cela fait longtemps que tu n’es pas venu me voir !
— Mataïté, laisse-moi te serrer dans mes bras. C’est que j’ai été très occupé. Je te présente Aïcha, une amie très chère à mon cœur. Aïcha, je tenais à te présenter Arine, Dr Mboo dont le petit nom est Mataïté. C’est grâce à elle que j’ai fait des études supérieures, elle m’a littéralement arraché au cocon familial pour me mettre sur le chemin des études. Ce fut ma première maîtresse, au sens propre et figuré.
— Venez dans ma case. On sera mieux pour parler.
Une fois assis avec un grand verre de bissap bien frais, la discussion commence, pire que sous l’arbre aux palabres.
Se serrant contre Mamadou, Mataïté :
— Alors, mon chéri, raconte un peu ce que tu es devenu depuis que tu m’as quitté pour aller dans l’Europe.
— Comme tu me l’as conseillé, j’ai commencé l’école d’ingénieurs à Lausanne, ce fut très dur au début, ...