Une autre vie commence. (5)
Datte: 16/08/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... dit qu’elle ne lui avait pas dit pour quelle raison elle voulait aller jusqu’à Saint-Cyr. En y réfléchissant, il se dit que peut-être elle avait envie de l’inciter au restaurant. Il en connaissait plusieurs dans cette localité proche de Lyon. Cela faisait partie des choses possibles, après tout ne lui avait elle pas carrément dit qu’elle le voulait. Plongé dans ses réflexions, il ne l’avait pas entendu pénétrer dans la pièce.
- Ah oui, tu es parfait, tu as su accorder les couleurs. Le pantalon et la veste vont bien ensemble. J’aime la couleur de ta chemise, les mocassins complètent le tout.
En se retournant, il découvrit la nouvelle tenue de sa chérie. Il découvrit une robe ample s’arrêtant au-dessus des genoux. Le corset sage mettait en valeur cette poitrine qu’il dissimulait. En voyant la couleur de ce que Josiane portait, il se dit qu’elle devait aimer le bleu. En baissant les yeux, il vit les ballerines noires, ce détail l’incita à penser que la promenade serait champêtre.
- Je sens que tu vas me rendre fou. Tu es vraiment magnifique ma chérie. J’ai l’impression que tes seins vont percer le tissu de ta belle robe. J’en déduis donc que nous n’irons pas au restaurant.
- Ha ha ha ! Tu es très fort, tu devrais entrer dans la police. Pour te répondre, c’est le frottement du tissu qui fait pointer mes tétons. Je savais que cela attirerait ton regard et que cela te plairait.
- C’est bien ce que je dis, tu es en train de me torturer. Mais j’apprécie beaucoup tous ...
... ces efforts pour parvenir à tes fins.
Charles s’étant approché d’elle pour lui donner un baiser sur la bouche, elle limita la caresse à un effleurement. Cet évitement le fit rire, la diablesse savait y faire. Elle lui prit la main pour l’entraîner vers le vestibule, en souriant Charles suivait. Tout en échangeant des petites phrases câlines, ils parvinrent jusque dans le haut de l’immeuble. La situation lui plaisait, il se sentait rajeunir. Ce ne fut qu’en franchissant la porte qu’il aperçut l’état de la Jaguar.
- Merde de merde ! Il n’a fallu qu’une seule nuit hors du garage pour qu’un connard la dégrade. Putain ! Les quatre pneus sont tailladés.
- Mon chéri, je suis vraiment désolée, c’est pourtant un quartier tranquille où il ne se passe rien.
Trop heureux, il n’avait pas pensé un seul instant à ce qui était arrivé. En quelques secondes, il venait de prononcer plus de gros mots que ces dix dernières années. Oui, bien sûr cette situation était contrariante, mais il ne devait pas accepter que cela gâche leur sortie. Il perçut le regard de la jeune femme, il y vit qu’elle compatissait vraiment.
- Je suis désolé, nous n’avons plus de voiture. J’irais déposer plainte lundi en allant à la banque. Je vais appeler un taxi, de cette manière nous pourrons tout de même sortir.
- Non, non, ce n’est pas la peine...
- Tu veux renoncer à la promenade que tu envisageais.
- Mais non mon chéri, j’ai, nous avons un véhicule.
Elle le regardait en souriant pour voir ...