1. Dans la moiteur d'un soir d'été.


    Datte: 14/08/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Walter, Source: Hds

    ... instants…car tout son corps, son sexe, tout ses muscles ne sont plus que tensions, spasmes et crispassions; pour les quelques secondes qui viennent…alors il laisse aller, il se laisse glisser en elle dans une sensation qui ne cesse de croitre; pour au final, dans un dernier mouvement de bassin pour être profondément en elle…jouir…
    
    Combien de temps s’est-il écoulé? 10 secondes? Plus? Le temps n’a plus d’importance à cet instant, pourvu que ce moment dure…Il n’y a plus que le bruit de l’extérieur, le chant des grillons sur la pelouse devant la porte fenêtre, le vent dans les pins devant la maison et quelques chants d’oiseaux au loin…Il n’y a plus leurs respirations haletantes, ni le bruit des corps qui se caressent, ni les mots chuchotés, ni le bruit des draps qui se froissent…Dans le silence de cette chambre d’été, il entend son coeur battre encore à tout rompre dans ses tempes et dans sa poitrine; il la regarde et lui sourit, sans dire un mot… puis s’allonge à ses cotés pour la prendre dans ses bras. Elle, se tourne, se blottit tout contre lui pour qu’il puisse la serrer entre ses bras…elle ferme les yeux et écoute le chant de l’été…l’essentiel est là…
    
    Ils sont restés ainsi un moment, sans se parler, juste l’un contre l’autre. Il ferme lui aussi les yeux, respirant le parfum de ses cheveux; de sa peau toute proche; il pose sa main sur ses seins et pose de temps à autre un baiser sur son épaule…Elle a ouvert les yeux et regarde vers les volets qui laissent entrer ...
    ... maintenant de faibles rayons de lumière orangée…combien de temps s’est-il écoulé depuis qu’elle est entrée dans cette chambre?…des heures surement.
    
    Comment mettre des mots sur ce qu’elle ressent, à part se répéter à elle même qu’elle se sent juste « bien », aucun autre mot ne lui vient…Elle est juste « bien ». Lui, s’étonnait intérieurement de la complicité qui était née de ce moment d’Amour, tout avait été naturel et fluide, où chacun avait été soucieux de procurer à l’autre autant de plaisir possible; pour ne laisser que le souvenir d’un instant partagé, intense…qui donnerait envie de le revivre encore et encore…
    
    « tu sens tellement bon… » lui dit-il, en l’embrassant sur la nuque… »et j’adore te sentir contre moi, ton dos, tes fesses et tes cuisses, c’est délicieux… ». Elle sourit et se serra encore davantage…
    
    Elle ouvre les yeux en premier, pour s’apercevoir que la chambre était plongée dans le noir et qu’au dehors, le vent s’était apaisé et que seuls les grillons et les sauterelles continuaient leurs chants d’amour. Elle est toujours entre ses bras, l’ensemble de son corps blottit au chaud contre lui, le sommeil l’avait emportée sans qu’elle s’en rende compte. A entendre le rythme de sa respiration, nul doute qu’il dormait lui aussi. Elle se tourne doucement vers lui pour le réveiller avec quelques bisous qu’elle pose sur ses joues, son front; il entrouvre les yeux à son tour et lui sourit…avant de se rendre compte qu’il fait trop sombre pour qu’elle le voit.
    
    Lui : « ...