Gros dodo pour Hajar
Datte: 14/08/2023,
Catégories:
Zoophilie,
Auteur: Sharhajar 5.0, Source: Xstory
Parfois tu me frappes. Parfois tu t’excuses. Trop amoureuse pour t’en vouloir. Tu étais ma famille, tu étais tout pour moi. Tu étais la sévérité d’un père. Tu étais la sincérité d’une mère. Etoiles illuminent mes yeux bleutés, moment d’espoir dans l’obscurité mais tes mots ne cachent pas de vérités. Parfois le charme opère. Face au miroir, sourire le dos lacéré par tes ongles. Parfois le charme s’estompe. Face au miroir, les dents serrées face au reflet de mon oncle. Tu étais mon Dieu, j’étais ta chérubine, et le long de ton pieu ma chair dégouline. Baisée devant ton miroir, baisée devant ton sourire d’ivoire. Posée en offrande sur l’autel, pas de robe de mariée, cuisses écartées dans l’hôtel pour te laisser t’y amarrer. Aucun plaisir, aucun désir, si ce n’est celui de te faire jouir, de te faire revenir. Enfermée dans le placard ou enserrée dans le noir, la lumière vaut bien quelques coups de butoir. Te sentir ralentir, ramollir, t’adoucir. Une lueur dans l’obscurité, la douceur d’un alité. Dépression en action, le dégoût de soi, le goût de la soie et un bout de moi entre tes doigts. Quotidien de dilettante. J’y pose en vain des attentes, impossible de plus t’aimer que tu ne t’aimes.
Je sais pas si le bonheur m’a endurcie. J’attends mon heure sur train de vie en dents de scie. Ce soir je suis belle pour toi. Cocaïnée de la tête aux pieds. Cheveux coupés, corps parfumé, juste envie de goûter l’air hors de ma cage dorée. Ce soir je suis belle pour toi. J’ai pas mangé de ...
... la journée. Juste une fois, mais je me suis purifiée, tu ne vas pas le remarquer. C’est la routine. Les abdos creux, bien tracés, lissés par ma peur au ventre. L’adrénaline assourdit la faim. Dernier coup d’œil au miroir, dernier sourire honnête face à mon seul reflet. Les lèvres pourpres, les yeux soulignés, je sens ma beauté au fond de mon être. Petit crop-top noir pour souligner la pointe de mes seins et les efforts de mon cœur. J’ai la taille marquée, encore plus serrée par ceinture de cuir claire. J’espère que tu le remarqueras, j’espère ne pas y regoûter. Ce soir je suis belle pour toi. Glissée dans un pantalon militaire arctique, j’admire la zone de guerre de ce soir. Des rafales d’obus sur mes fesses glabres avant l’invasion sanglante des tranchées. Le fracas des combats, le silence du deuil.
Mes bijoux frappent le rythme de mon inspection. Bracelets de bledard autour des poignets, les perles s’entrechoquent à chaque nouvelle pose. Deux bagues dorées placées nonchalamment sur mes hanches. Collier de gorge et de chevilles me ramènent à mon statut de chienne. C’est rabaissant mais ça réhausse mon teint. C’est rabaissant mais t’aimes les sentir en me baisant. Un dernier coup d’œil sur mes Nike blanches, virgule jaune en guise de Soleil. Incapable d’en savourer l’association avec mon pantalon, les entrailles serrées autour du souvenir de ton corps. Un dernier coup d’œil sur mon corps qui recommence à me dégoûter. La peau souillée par uniforme imposé. En vérité, ce soir ...