1. Le souffle du dragon - Partie 5


    Datte: 13/08/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    ... Lecointre et j’adresse mes plus sincères condoléances à leurs épouses. Ils vont recevoir, à titre posthume, la croix de guerre pour leur bravoure face à l’ennemi. Lieutenant d’Entregent, vous avez également mérité les honneurs pour votre courage et votre bravoure face à l’ennemi et serez décoré en conséquence. Quant à vous capitaine, en dépit de votre désobéissance aux ordres qui étaient de n’intervenir en aucune façon, je me vois dans l’obligation de vous infliger une peine de quinze jours d’arrêts en prison d’honneur, car votre attitude à certainement une quelconque responsabilité dans la mort tragique de vos soldats. »
    
    Franck fut estomaqué par les déclarations du colonel et se précipita sur l’estrade, bouscula quelque peu son supérieur et prit le micro.
    
    « Je n’ai désobéi en rien mon colonel. J’ai repéré le signal fait par le soldat infiltré qui était de ne craindre aucune attaque. Attaque que nous avons pourtant subie et qui a eu les conséquences que nous connaissons. Je suis désolé, mais je n’ai fait, ensuite, que répliquer face à l’attaque mortelle de nos ennemis. Le bombardement de la flotte d’Amar El Karchaoui a été murement réfléchie et décidée pour éviter une attaque sans doute décisive sur le reste de l’unité. »
    
    Le colonel se précipita sur Franck et lui arracha le micro des mains.
    
    « Vous m’avez désobéi capitaine et serez puni en conséquence. Vous n’avez pas à contredire mes ordres, ni à contredire mes décisions. »
    
    Il était rouge de colère et pointait ...
    ... un doigt vers Franck.
    
    « Je suis encore votre supérieur. »
    
    « Et moi je suis encore le vôtre… »
    
    L’interrompit une voix tonitruante, celle du général Hubert de Preschère qui entra suivi d’une dizaine d’homme de la police militaire.
    
    « Mais mon général… »
    
    « Taisez-vous et allez-vous asseoir. Police militaire, encadrez le colonel. »
    
    Le général se posa derrière le pupitre et récupéra le micro.
    
    « Mesdames, messieurs, soldats. Je suis venu pour féliciter un héros de guerre qui, contrairement à ce que vous a déclaré le colonel de la Franchette, a, avec dévouement, obéissance et zèle, obéit aux ordres que JE lui ai donnés. Le chef des armées, c’est moi, et, contrairement à ce que vous lui avez déclaré, il a des ordres à recevoir de moi et ses ordres prévalent les vôtres, ne vous en déplaise. Le capitaine de la Pauserie a, non seulement sauvé la vie de son adjoint le lieutenant d’Entregent, mais il a aussi, et à lui seul, exterminé le pire ennemi que notre pays ait connu. Colonel Langeais, approchez. »
    
    Maëlle, qui était entrée discrètement s’approcha de la tribune.
    
    « Chère Maëlle, allez dans la pièce d’à côté et donnez de quoi se vêtir conformément à ce que je vous ai dit à notre héros. »
    
    Franck suivit Maëlle dans le petit salon. Elle lui tendit une veste de gala qu’il revêtit et ils revinrent dans le salon d’honneur. En le voyant apparaître, les personnes présentes émirent un « Oh » de surprise.
    
    « Approchez, Franck. Nous vous promulguons commandant, avec ...
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