Drôle de psychanalyse (2)
Datte: 09/08/2023,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: Sewan Lincoln, Source: Xstory
... aussi n’en menait pas large. Je lui dis qu’on allait réussir, essayant à la fois de me rassurer et de la rassurer. Je la pris par la taille et entrons dans le restaurant. L’avoir contre moi me chamboulait. Mon esprit devenait brumeux. Elle se crispa quand elle vit son amie. Je la serrai un peu plus contre moi, et lui murmurai que tout allait bien se passer. Je humai par la même occasion son parfum fleuri.
— Tu sens divinement bon, lui susurrai-je.
Cette phrase fit empourprer ses joues.
— Embrasse-moi, murmura-t-elle.
Je tournai immédiatement la tête dans sa direction, très étonnée, puis m’exécutai. Nous l’avions déjà fait après tout. Le baiser fut rapide, trop rapide à mon goût.
Son amie nous salua et nous nous installâmes l’une contre l’autre. Pendant que nous prenions l’apéritif, je posai ma main au niveau de son genou nu. Il fallait bien que j’en profite un peu. Elle sursauta lorsque ma main entra en contact avec sa peau. Je caressai sa peau douce puis remontai légèrement jusqu’au milieu de sa cuisse. Je serrai et desserrai ma prise. Puis je m’excusai et me rendis aux toilettes. J’avais chaud, mon cœur battait à tout rompre. La porte s’ouvrit et je découvris ma psy. Elle était énervée. J’en profitais trop selon elle. Je m’apprêtais à m’excuser quand elle m’embrassa avec sauvagerie. Ses bras passèrent autour de mon cou tandis que mes mains se placèrent presque automatiquement sur ses fesses, les palpant et les massant. Je la portai pour la faire asseoir sur ...
... le meuble du lavabo. Mon visage s’enfuit dans son cou et je lui déposai de délicats bisous au niveau de sa jugulaire.
Elle entoura ses jambes autour de ma taille pour que nos deux corps soient encore plus près. Sous l’effet de mes bisous dans son cou, son corps ondulait, ses mains agrippaient mon dos, j’entendais de légers soupirs sortir de sa bouche entrouverte. Je devenais fiévreuse. Avec beaucoup de volonté, je me détachai légèrement d’elle.
— Ta pote ne va pas trouver bizarre qu’on mette autant de temps ? m’inquiétai-je tout à coup.
— Tais-toi ! M’ordonna-t-elle en m’attirant à nouveau contre elle, avide de mes baisers.
Tout en l’embrassant, ma main droite vint à la rencontre de fin tissu, dernier rempart avant son intimité. Pas le temps pour les préliminaires. C’était un besoin urgent. Une envie irrépressible. Mes doigts passèrent outre son sous-vêtement. Sa grotte y était chaude et humide. Il ne m’en fallait pas plus pour me laisser aller, jouer avec son clitoris de mon pouce pendant que deux de mes doigts la pénétrèrent. Elle se cambra, me serrant encore plus contre elle. Mon visage se retrouva littéralement dans sa poitrine. Mes va-et-vient se firent plus rapides, plus en profondeur. Mon bassin suivait les mouvements de ma main. C’était un délice de voir son corps réagir autant sous mes caresses et de voir son visage défiguré par le plaisir. Elle ne fut pas longue à jouir. Mes oreilles écoutaient la douce musique de ses gémissements.
Elle retrouva la ...