1. La vie qui reprend son cours


    Datte: 07/08/2023, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme rencontre, Auteur: Jane Does, Source: Revebebe

    ... crains rien. Je sais rester à ma place. Tu ne risques rien. De quoi as-tu peur ?
    — Pas de toi en tous cas… mais plutôt de moi.
    — Comment ça de toi ? Je ne comprends pas le message subliminal que tu veux me faire passer.
    — C’est que tu fais exprès alors.
    — Non ? Dis-moi que je rêve tout éveillé, Marie ! Pas toi ! Je ne veux pas y croire.
    — Tu sais bien que je n’avais d’yeux que pour toi, mais comme tu ne répondais pas à mes avances, pour rester pas trop éloignée de toi… j’ai choisi la solution de ton frère.
    — Tu veux dire que tu t’es mariée avec Guy pour ne pas me perdre de vue ?
    — Tu vois que tu comprends bien les choses d’un coup. Ça te surprend ? Tu ne sais pas de quoi une femme est capable pour l’homme qui lui plaît.
    — Et mon frère là-dedans ? Et ta fille, Maryse tu crois qu’elle serait heureuse de savoir que sa mère…
    — C’est toi qui vas aller le chanter sur tous les toits ? Avec ton frère, il y a longtemps que nous ne sommes plus que des amis.
    — Arrête Marie. Je ne veux rien entendre de plus. Je file.
    — Tu n’attends pas Guy ? Ne pars pas comme un voleur.
    — C’est justement pour ne pas en être un que je veux partir vite. Il ne mérite pas… ce que tu imagines.
    — Et moi alors ? Je mérite d’être malheureuse parce que j’aime un homme qui lui ne veut pas de moi ?
    — Oublions ça ! Nous n’avons jamais eu cette conversation, Marie. Je ne veux plus m’en souvenir et tu dois faire de même.
    — Non ! Je t’espère depuis des années. Alors pour une fois que j’ose affronter la ...
    ... vérité, tu ne peux plus me faire taire.
    — Ta vérité ! Pas la Vérité ! Tu saisis la nuance ? J’ai vécu de grandes et belles choses avec ma femme. Je ne peux pas détruire le ménage de mon propre frère. Oh ! Marie ne complique pas tout, je t’en supplie.
    — Attends Martin ! Reste juste un instant, juste une seconde.
    — Pour quoi faire ? Pour nous entredéchirer ? Pour faire du mal autour de nous ? C’est impossible, tu t’en rends bien compte, non ?
    — Martin… s’il te plaît ! Juste un baiser, juste une fois, et nous n’en parlerons plus jamais.
    — Non ! Non, tu sais comme moi, Marie, que si nous allons sur ce chemin-là, la culpabilité va nous bouffer la vie pour toujours.
    — Jure-moi alors, en me regardant dans les yeux que tu ne m’aimes pas, que tu n’as jamais eu envie de moi ! Vas-y, sois franc et ne triche pas. Regarde-moi bon sang !
    — Marie ! Oh Marie… Mais qu’est-ce que tu fais ?
    — Ce que j’aurais dû avoir le courage de faire il y a des années… je vais t’embrasser.
    — Non… no… s’il te pla… ît !
    — Chut ! Embrasse-moi, idiot !
    
    Pris au dépourvu par la soudaineté de l’approche de Marie, Martin en tombe des nues et reste comme un idiot. Mais les lèvres qui se frottent aux siennes sont bien agréables. Et instinctivement cependant il entrouvre ses mâchoires et la langue amie qui pénètre dans son gosier l’émeut plus qu’il ne veut se l’avouer. Sa belle-sœur lui coupe le souffle, et l’entraîne malgré lui sur une pente savonneuse. Comment résister à cet assaut si délicatement féminin ...
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