Pornoville, ma famille et moi (4)
Datte: 06/08/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Cassandro, Source: Xstory
... pense.
— Chut, fais moins de bruit, tu vas réveiller les enfants, me dit-elle.
Valentine était là. Elle enlevait sa robe de nuit et continuait:
— Je passe l’ardoise sur ta désobligeance d’ hier à une condition...
J’attendais qu’elle parle avec impatience.
— Je vais m’asseoir sur toi et tu vas nettoyer ma chatte.
Je ne disais rien mais signifiait mon accord. Du facesitting, ce serait bien la première fois ! Elle prit silencieusement place sur moi et je me retrouvais la bouche coincée entre ses cuisses. J’étais désemparé car je n’avais aucune marge de manœuvre. Allongé, la tête bloquée par son bassin, je ne pouvais tout simplement plus bouger.
— Qu’est-ce que tu attends ? Enfonce ta langue ou je demande au roi de te t’y forcer. Racle bien.
J’obéissais mais était un peu gêné par la situation. Elle semblait jouer à un jeu de rôle. Elle aurait pu m’expliquer avant de me mettre dans cette position. J’étais contraint, soumis, alors que ses propos mêlaient délire aristocrate, injonctions et insultes dégradantes:
— C’est bien, valet. Vas-y plus fort. Je suis sûr que tu peux faire avec la langue ce dont tu es incapable avec ta toute petite bite, disait-elle en se touchant le clito pendant que je remuais la langue comme je pouvais dans son vagin. Regardez, la cour... hh… ce que mon… hh… gros poux... bedonnant… hh… de mari… hh… peut faire.
— J’aurais pu en rire mais j’étais juste mal à l’aise. Je basculais sur le côté du canapé pour me libérer de son ...
... emprise et nous tombions par terre. On avait l’air fin.
— Raah, tu fais chier Cassandro, pour une fois que tu allais me faire jouir, dit-elle tout haut.
Sa remarque me blessa.
— Ça suffit ! Qu’est-ce qu’il te prend ? chuchotai-je de peur de réveiller nos enfants.
Nous étions assis au sol. Valentine étendit une jambe jusqu’à porter son pied sur mon sexe.
— Déjà que tu portes un pyjama rayé, en plus, tu ne bandes pas.
Valentine soupira.
— Tu as gagné, dis-je la gorge serrée. Je m’excuse. J’ai été un peu désagréable deux fois dans la journée et tu m’humilies comme ça ?
Elle fit une moue triste puis s’expliquât.
— Pardon, Cassandro. Je… oh, et puis tu ne comprendras pas.
— Mais parle ! C’est trop tard maintenant ! dis-je un peu fort.
— Ça ne va pas ? Tu vas réveiller les enfants ! chuchota Valentine alors qu’elle parlait à voix haute depuis tout à l’heure.
Je la fixais avec un mélange de colère, de tendresse et de meurtrissement intérieur. Ce qui me faisait le plus mal n’était pas l’humiliation. Non, j’avais compris à ce moment là, même si je désespérais de l’entendre le dire. Elle m’avait menti sur ses goûts toutes ces années et ce soir, pour une raison que je devinais liée aux curieux événements de la voiture, elle enlevait son masque.
— Allez, vas-y, dis le moi. Je veux te l’entendre dire. Tu simules depuis tout ce temps ? Putain, mais Valentine, tu déconnes, dis-je la voix tremblotante, sous l’effet de l’émotion qui me submergeait malgré ...