Le relai routier (1)
Datte: 05/08/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: StanleyLubrique, Source: Xstory
Je m’appelle Laure, j’ai 32 ans et je rentre de vacances passées en famille. J’ai profité de la voiture de mon cousin pour me rapprocher de chez moi, mais je dois terminer mon voyage en prenant un train. Sauf qu’en chemin, je me rends compte, je raterai le dernier TER. Je décide donc de réserver un covoiturage. J’en trouve un. Mon cousin me dépose dans un bar PMU en périphérie d’une agglomération afin d’attendre mon second carrosse.
Justement, mon chauffeur m’indique qu’il aura une bonne heure de retard. Je décide donc de rentrer dans cet établissement à l’architecture extérieure vieillissante et peu attirante.
A l’intérieur, je découvre un comptoir en U qui n’est pas de première jeunesse, un sol en carreaux de ciment complètement dépassé et défraichi. Des tables et des chaises en bois massif brun foncé qui n’égaient pas non plus les lieux. C’est assez glauque.
Je m’avance avec ma valise, constatant dans le même temps que l’activité du troquet s’est arrêtée. Tous les regards sont braqués sur moi. Il n’y a que des hommes, certains sont attablés et d’autres au comptoir. Je lâche un sourire gêné et je salue l’homme derrière le bar que j’imagine être le gérant.
« Bonjour, un Perrier citron s’il vous plaît ».
L’homme me salue à son tour et se retourne pour préparer ma commande. Je m’installe sur une chaise haute à l’angle du bar. Les conversations reprennent, mais je sens encore les nombreux regards qui se posent sur moi.
Ma boisson est prête. Je sors mon ...
... téléphone pour rassurer Victor, mon copain, que j’ai trouvé une solution pour rentrer ce soir et je l’informe de ma situation assez atypique.
Après plusieurs minutes à pianoter sur mon smartphone, je le range et commence à regarder autour de moi. Je comprends rapidement à l’ambiance qui règne ici et aux dégaines de ces hommes que je me trouve dans un relai routier.
J’ai une envie pressante donc je vais aux toilettes. A mon retour, un homme s’approche de moi.
« Santé ! » dit-il en levant son verre et en me regardant.
Je lui souris et trinque avec lui. Il entame la conversation.
« On en voit pas beaucoup des femmes comme vous ici. »
Je souris à nouveau, gênée.
Au fil de la conversation, j’apprends qu’il se prénomme Carl et qu’il est belge. Rapidement, il m’informe que lorsque je me suis levé pour aller aux toilettes, lui et d’autres routiers assis en face du bar ont vu ma culotte noire sous ma robe. Et que trois Hollandais bien placés en ont beaucoup parlé.
Je suis clairement gênée. Je déteste que l’on me considère comme un objet sexuel, mais cette situation si ubuesque me désarçonne. D’autant plus que Carl et ses confrères sont d’âges murs et ne m’intéressent absolument pas. Je dirais que Carl a bien 50 ans, mais il est plutôt bel homme pour sa part.
« Ah si j’avais 10 ans de moins... »
« Voici mon numéro si toutefois vous passiez par Louvain. » Ajoute-t-il avant de finir son verre, de payer le mien et de rejoindre un groupe plus loin sur le ...