1. Le cocktail


    Datte: 05/08/2023, Catégories: fh, couple, fépilée, caférestau, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, fdanus, fsodo, jouet, Auteur: La_douce, Source: Revebebe

    ... musique est agréable. Mon mari ressort la télécommande et la place discrètement à côté de lui sur le fauteuil, me frôle la main sur la table, me caresse les poignets, me dit des choses douces, gentilles, plaisantes, amusantes. Sous la table, nos jambes se croisent. Il enserre mes deux mains, et les embrasse. Puis une main quitte la table.
    
    L’œuf se met en marche, je sursaute, j’ouvre la bouche. Il rit puis arrête.
    
    Et plusieurs fois, pendant la soirée, il recommence. Brièvement ou plus longtemps, en alternant constamment. Je perds pied, ma tête est ailleurs, je ne sais plus bien quelle heure il est ni la musique qui est doucement diffusée. Je flotte, je suis bien, heureuse. Je me sais coquine, mais j’aime la situation. Je ne prends pas de risque, on ne me voit pas, le bruit couvre aussi mes petits gémissements à chaque fois et nos voisins, deux jeunes couples attablés, sont suffisamment éloignés pour ne s’apercevoir de rien.
    
    Mon Dieu… que j’aime mon mari !
    
    Mais je sens aussi que ma petite culotte est humide, ce string qui ne couvre pas grand-chose de mon anatomie. Je ne lui dis pas et il ne me le demande pas non plus. Le sachant, il serait capable de me demander de l’ôter.
    
    La soirée s’écoule langoureusement. Je ne vois pas le temps passer, je suis si bien. Il est minuit bien passé, très proche d’une heure du matin. On décide de partir. Mon mari va payer les consommations pendant que je me réajuste un peu, je remets un peu d’ordre dans mes vêtements et dans mes ...
    ... cheveux. J’en profite pour retoucher mon rouge à lèvres. Un peu de calme m’est nécessaire.
    
    Nous quittons le bar pour rejoindre notre véhicule garé quelques rues derrière.
    
    Je lui prends son bras, nous faisons quelques pas sur le trottoir en nous éloignant des fumeurs sortis devant l’établissement. Ses mains sont dans les poches de son manteau et je reçois dans mon bas-ventre une douce décharge me faisant me raidir, suivie d’une autre vibration plus intensive.
    
    Nous sommes désormais à l’écart, nous avons quitté la rue principale pour nous enfoncer dans une autre rue déserte. Notre voiture est au bout. Il fait nuit, l’éclairage est blafard et minimaliste.
    
    Encore une autre vibration, plus longue celle-ci., puis plus rapide, puis plus rien ; puis à nouveau intensive, puis plus atténuée, encore à nouveau…
    
    Je marche, accrochée à son bras, silencieuse, je ne peux plus parler. Il me parle, je ne sais pas ce qu’il me dit. Mes yeux sont ouverts, mais je ne distingue pas grand-chose. J’ai l’impression d’ondoyer, je ne contrôle rien. Je suis à sa merci. Je sens que je suis trempée, mon string n’est plus une protection du tout. Je n’ai plus de force, même pas celle de ressentir la honte. Juste dans un flottement. Il me parle comme si de rien n’était. Je l’entends, mais comprends à peine ce qu’il me dit. Si… un moment il me demande : « tu aimes, ma chérie ? ».
    
    Dans un souffle, je lui dis oui, et cherche sa bouche, ses lèvres. Je les trouve. Je les veux, je les désire, j’en ai ...
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