1. Nos amies les humaines (1)


    Datte: 05/08/2023, Catégories: Hétéro Auteur: Véjipé, Source: Xstory

    ... de l’entrejambe. Elle était très belle, malgré la peur qui déformait ses traits.
    
    — Bonjour ?
    
    Prenant conscience de ma présence, elle hurla de plus belle. Et je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle venait de se faire enlever, dépouiller de ses vêtements, et d’être mise par des aliens géants dans une cage en compagnie d’un parfait inconnu à poil. Et en érection, car je réalisais que j’étais en train de bander devant elle.
    
    Elle finit par se calmer.
    
    — Vous parlez français ?
    
    Oui. Heureusement pour nous, elle avait étudié dans le lycée français de Moscou, et donc maîtrisait notre langue. Tant mieux, parce qu’à part « oui », « non », et « vodka », je ne savais pas dire grand-chose en russe.
    
    Elle s’appelait Iulia et elle avait été enlevée alors que son copain et elle rentraient d’une séance de cinéma. Elle ne savait pas ce qu’il lui était arrivé.
    
    Quatre jours s’étaient écoulés. À ma grande surprise, Iulia s’était bien adaptée à sa nouvelle vie. Sans vouloir m’accorder trop de mérite, je pense que le fait que j’ai été là a aidé. J’avais mis beaucoup plus de temps à me faire à la situation et mon nouvel environnement, et j’aurais beaucoup apprécié à l’époque que quelqu’un soit là pour m’expliquer ce qui m’arrivait.
    
    Je lui avais ainsi présenté Mathéo et sa famille. Je lui avais expliqué comment on nous nourrissait. Mathéo lui avait d’ailleurs déposé un autre petit lit. Elle avait fini par arrêter d’être pudique et accepter de se montrer nue. Le seul truc sur ...
    ... lequel on bloquait encore, c’était de devoir faire nos besoins dans un coin de la cage, alors que l’autre pouvait voir, entendre, et sentir.
    
    Ce soir-là, les aliens étaient partis. Je pense qu’ils étaient à une sortie quelconque. J’étais installé dos à la cage, en train de manger un fruit à la chair rose fluo. Iulia était à genoux dans la paille, à manger un autre morceau.
    
    — Il y a un truc qui m’interroge, me lança-t-elle.
    
    — Quoi donc ?
    
    — Je pense que je te plais.
    
    — C’est normal, non ? Tu es russe. Tu es blonde. Tu es belle. Tu as des formes de rêves. Et pour ne rien enlever, tu es drôle, intelligente et intéressante.
    
    Elle gloussa, et je réalisai que je venais plus ou moins de lui faire une déclaration.
    
    — Merci. Mais je pensais surtout à...
    
    Elle tendit son index vers mon sexe. J’avais fini par ne plus bander en sa présence, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’avoir souvent des demi-molles.
    
    — Je... Oui... Et ?
    
    — Tu aurais pu me sortir quelque chose du genre « Allez. De toute façon on va finir nos vies dans cette cage. Pourquoi on se poserait des questions ? Autant en profiter et baiser. »
    
    — Heu... Oui, j’aurais pu. Tu me reproches d’avoir été gentleman ?
    
    Elle gloussa de nouveau.
    
    Puis elle se leva, et vint s’accroupir à côté de moi. Son visage n’était qu’à quelques centimètres du mien.
    
    — De toute façon, dit-elle, on va finir nos vies dans cette cage. Alors, pourquoi se poser des questions ? Autant en profiter et baiser.
    
    Elle m’adressa un ...