1. Histoire des libertines : Théodora, la putain devenue impératrice de Byzance. Bibliographie et histoire d’Antonine épouse de Bélisaire et amie de Théodora


    Datte: 13/09/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... l'impératrice Théodora dans l'exercice du pouvoir. D'après Procope, elle disposait également d'une grande influence sur son mari.
    
    Procope indique que le père et le grand-père d'Antonina étaient des conducteurs de char qui conduisaient devant différents publics, notamment à Constantinople et à Thessalonique. Procope ne mentionne pas leur nom.
    
    La mère d'Antonina, dont le nom ne nous est pas parvenu, était une actrice. Procope la mentionne avec mépris dans ses écrits. Il indique qu’elle était « une des prostituées du monde du théâtre ».
    
    AMIE INTIME DE THEODORA
    
    Antonina a eu une vie dissolue durant sa jeunesse et a eu beaucoup d'enfants avant son mariage. C’est à cette époque qu’elle rencontre Théodora, future impératrice, avec qui elle restera amie tout au long de sa vie.
    
    A propos d'Antonina, Procope écrit : « Cette femme, dans ses premières années, a vécu une vie obscène et est un personnage dissolu ».
    
    Procope indique qu’Antonina a un fils, Photius et que celui-ci provenait d’un précédent mariage.
    
    ADULTERE
    
    Plus âgée que son époux, Antonina s’était éprise du fils que Bélisaire avait adopté peu après son mariage, appelé Théodosius, et s’entendit avec Théodora pour se débarrasser du fils, Photius qu’elle-même avait eu d’un premier mariage et qui avait dénoncé à Bélisaire l’adultère de son épouse.
    
    Amie, alliée et partenaire des abominations de Théodora, elle dominait son mari Bélisaire, lequel même au courant de ses excès, lui pardonnait tout, allant, ...
    ... selon Procope, jusqu’à faire tuer les esclaves qui lui avaient dénoncé l’adultère de son épouse et à faire assassiner un de ses amis, le général Constantin, qui lui exprimait sa compassion.
    
    BELISAIRE AVEUGLE
    
    Procope dénonce la naïveté de Bélisaire. La scène se passe à Carthage, en 533, où Bélisaire a été envoyé pour reconquérir le Nord de l’Afrique sur les Vandales : « à Carthage, Bélisaire la surprit dans l'acte même, mais s'autorisa à être trompé par sa femme. Trouvant les deux dans une chambre souterraine, il fut très en colère; ainsi elle dit, en ne montrant aucune peur ou tentative de garder quelque chose cachée, "Je suis venue ici avec le garçon pour enterrer la plus précieuse part de notre pillage, où l'Empereur ne le découvrira pas." Ainsi dit-elle en manière d'excuse, et il mit de côté la question comme s'il l'a croyait, même s'il vit la ceinture de pantalon de Théodose quelque peu impudiquement défaite. Car il était tellement lié par amour pour sa femme, qu'il préférait mettre en doute l'évidence de ses propres yeux ».
    
    Quelques années plus tard, grâce à Photius, son beau-fils, Bélisaire ouvrit provisoirement les yeux et chercha à punir Théodose. Celui-ci réussit à s’enfuir, fût protégé par Théodora, qui abrita dans son palais les amours adultères d’Antonine. Faible, Bélisaire, relevé de tous ses commandements, s’étant vu confisqué sa garde personnelle et sa fortune, finit par s’humilier auprès de l’impératrice et de sa femme et donc par accepter la liaison. Le ...