Coup de Foudre
Datte: 04/08/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Aiguebrun, Source: Xstory
Cette histoire est authentique. Elle se passe au tout début des années mille neuf cent quatre-vingt. Je suis gérant d’un hôtel-restaurant dans une petite ville des Bouches-du-Rhône.
Nous sommes au mois de juin, il fait un temps magnifique dès les premières heures du jour et je pars avec ma Méhari orange m’approvisionner chez mon primeur préféré. Je suis bien connu du couple de patrons, mais aussi d’une bonne partie de leur clientèle. Je fais mon choix au milieu des étals quand je remarque une jeune femme que je ne connais pas. La trentaine, grande, mince, élégante, de grands cheveux châtains qui lui tombent sur les épaules, habillée avec goût d’un chemisier à carreaux, d’une jupe large et chaussée de hauts talons. Elle porte de grandes lunettes de vue comme c’était la mode à l’époque.
Mû par un instinct grégaire, je m’approche d’elle et sentant une présence, elle se tourne vers moi. Nous ressentons ensemble une décharge électrique qui nous pétrifie quelques instants. Nos yeux sont rivés les uns aux autres, notre souffle coupé, nous sommes en apesanteur, figés, aimantés, incapables de faire le moindre mouvement ; plus un bruit ne nous parvient, le monde n’existe plus.
Nous sortons de cette torpeur qui n’a duré que quelques secondes et d’un geste, je l’entraîne vers un endroit calme du magasin, mon cerveau en ébullition réfléchit à toute allure et je lui dis:
— Si vous êtes en voiture, attendez-moi dedans, je vous y rejoins.
Elle acquiesce d’un signe et se ...
... dirige vers la caisse ; je termine mes achats précipitamment et quitte le magasin. Je scrute les voitures en sortant et l’aperçois dans sa voiture, fenêtre ouverte. Je m’approche et lui dis:
— Si vous avez un moment devant vous, suivez-moi, je suis avec la Méhari, là- bas.
D’un signe de tête, elle me fait comprendre qu’elle est d’accord. Je me dirige vers une sortie de la bourgade, je vérifie qu’elle me suit bien dans le rétroviseur et l’emmène vers une petite forêt que je connais bien à 4 kilomètres de là. Nous garons nos voitures le plus discrètement possible. Une Méhari orange manque de discrétion).
Je quitte mon véhicule, elle est déjà adossée contre la sienne, sensuelle et souriante, je m’approche d’elle, attiré comme un aimant et je bafouille:
— Bonjour, je m’appelle Yves.
— Bonjour, moi c’est Claudine, me répond-elle d’une voix suave.
— Claudine, qu’est-ce qui nous prend, lorsque je vous ai aperçue, j’ai eu comme un flash, il me semble que nous avons brulé quelques étapes ?
— Moi, je me suis sentie fondre, c’est sans doute ce qu’on appelle le coup de foudre.
Elle s’accroche à moi, les deux bras autour de mon cou, dépose un léger baiser sur mes lèvres, je lui réponds, nos deux corps se touchent, se plaquent l’un contre l’autre, nos lèvres collées l’une à l’autre, les langues se nouent, s’enlacent, tandis que les mains cherchent instinctivement le chemin de nos sexes. J’aide Claudine à sortir bite et couilles de ma braguette, je soulève sa jupe, je ...