Sur la ligne 7 (1)
Datte: 03/08/2023,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: zooph34, Source: Xstory
Sur la ligne 7
Comme quoi la réalité peut en partie rattraper la fiction. En deux mille seize, j’écrivais un fantasme sur mon envie de me faire draguer et baiser dans le métro de Paris. C’est en partie ce que je viens de vivre en juin.
Fin juin, je suis de passage à Paris pour acheter une maquette que j’ai trouvée dans un magasin spécialisé. Après mon achat, je passe le reste de la matinée à fouiner dans les grands magasins. Vers midi, je décide d’aller passer un moment dans un sex-shop ou un sauna l’après-midi. Je rentre à l’hôtel, je prends une douche, me fais un lavement et, après une petite sieste, je me prépare. J’enfile un short blanc pas très opaque et une chemisette « Blanc du Nil ». Je l’ai rentrée dans la ceinture, elle arrive à mi-fesses et fait ressortir le fait que je ne porte pas de sous-vêtements. En regardant dans la glace, je constate que l’on distingue même la raie de mes fesses dans certaines positions. Je sors vers seize heures de l’hôtel masqué comme il se doit, il fait dans les vingt-cinq degrés, mais, malgré cette température assez agréable, j’ai un peu de mal à respirer sous le masque.
Je prends le métro pour aller à deux adresses que je connais, c’est à ce moment que je réalise que j’avais complètement oublié qu’on était en pleine pandémie et que tous les sex-shops et les saunas que je connaissais il y a plus de dix ans sont soit fermés, soit ont disparus. Je flâne un peu dans le quartier et me renseigne sur la ligne qui peut me ramener à ...
... Châtelet. C’est la ligne 7, elle ne passe pas loin de là où je suis, à Stalingrad.
Je suis à la station à dix-sept heures trente, il y a beaucoup de monde, les rames sont bondées, je laisse passer deux rames, espérant que le flux diminue, mais il est temps d’y aller, je ne veux pas arriver trop tard à l’hôtel. Je m’engouffre dans une rame, pas moyen de trouver une place assise, je me retrouve debout au milieu de l’allée, serré contre les personnes qui m’entourent. Je suis un peu énervé, ça ne va pas être la joie. La rame se remplit encore un peu plus à Louis Blanc, je me retrouve encore un peu plus compressé par les personnes autour de moi. Du monde descend à Château Landon, mais il en monte encore plus à gare de l’Est, je suis poussé et me retrouve coincé contre la porte d’en face. Un homme est coincé contre moi, je suis légèrement de biais, je sens son épaule contre mon omoplate. La rame repart, je sens l’homme de plus en plus appuyé sur moi, surtout dans les virages à droite.
La rame freine pour s’arrêter à Cadet, l’homme s’appuie complètement sur moi, je sens au niveau de ma fesse gauche une main, je pense que c’est pour se retenir, mais, quand la rame est complètement arrêtée, la main reste à la même place. Je ne bouge pas, d’un seul coup, mon fantasme dans le métro que j’ai écrit en deux mille seize me revient en tête. Je n’ose penser que c’est ce qui se passe, mais je l’espère et je ne veux rien faire qui puisse faire partir l’homme. Je vais même jusqu’à accentuer ...