1. Aym-Rick (9)


    Datte: 01/08/2023, Catégories: Gay Auteur: Flok54, Source: Xstory

    Nous avons sifflé à nous deux toute la bouteille de champagne. Je n’ai pas pour habitude de boire autant. Je suis légèrement pompette. Au bout d’un certain temps, l’eau bouillonnante du jacuzzi s’arrête, par sécurité. Je me rapproche subtilement vers mon Maître. Les piques de ses cheveux sont humides et sombres. Je lève ma main et les touche, et tente de le recoiffer correctement. Mes mains cependant ne s’intéressent pas à ses cheveux, pas vraiment ; elles descendent vers sa peau douce et chaude, le long de la ligne de son cou, jusqu’à la courbe sexy de ses pectoraux. Il ne m’interdit pas de le toucher. Je sens qu’il se tend peu à peu de plaisir. Ses yeux brûlent, vacillent.
    
    Tout à coup, il se lève et se hisse hors du spa. Sa réaction m’intrigue. Je sors à mon tour de l’eau. Mes jambes sont un peu flageolantes, Rick me tient par la main. Je le suis en me dirigeant vers le salon de jardin. Mes yeux sont braqués sur ses fesses rondes, musclées. Je me retiens pour ne pas les attraper sur-le-champ à pleines mains et en ressentir le grain, la texture, le satiné. Je meurs d’envie de les griffer, les mordre et les lécher. Je deviens aussi pervers que mon Maître.
    
    — Je vais te chercher une serviette, assieds-toi ici, m’ordonne-t-il aussitôt.
    
    Je m’exécute sans broncher. Il marche en direction de l’ascenseur. Je patiente sagement, nu comme un ver. Quelques minutes après, il est de retour sur le toit-terrasse. Je l’aperçois vêtu d’un peignoir blanc. Waouh. Quelle prestance ! ...
    ... Il balance une grande serviette sur le canapé.
    
    — Tiens, salope ! Essuie-toi vite, car ça m’embêterait que tu sois malade cette semaine.
    
    Je me frotte rapidement avec la serviette. Je récupère mes vêtements qui se trouvent près de l’ascenseur. Je les enfile vite fait. Il m’oblige à ramasser ses affaires ainsi que mon boxer déchiré. Il récupère sa montre sur le canapé en observant le moindre de mes faits et gestes.
    
    — Brave chienne. Dis-moi, tu es toujours d’accord pour la signature du contrat de soumission ? me lâche-t-il, en esquissant un petit sourire narquois.
    
    — Tu me prends pour un dégonflé ? lui rétorqué-je assez sèchement.
    
    — Non ! Tu m’as déjà prouvé que tu ne l’étais pas. Tu es déterminé. J’apprécie aussi cette qualité. Allons dans mon bureau, nous y serons plus tranquilles.
    
    Il me tire doucement par le bras, et m’entraîne dans la cabine de l’ascenseur. Quelques instants plus tard, nous nous retrouvons dans un grand vestibule au sol de marbre en mosaïque noir et blanc. Dans la pièce se trouve un grand canapé de cuir noir, récent, design italien. Un grand miroir moderne est fixé au mur. L’endroit est décoré avec goût. Je continue à le suivre, il marche vite. Je n’ai pas le temps d’apercevoir toutes les pièces de l’appartement que nous sommes déjà dans son bureau. Grande pièce entièrement blanche, carrelage blanc, une grande table de bureau, recouverte d’une dalle de verre. Faisant face au bureau, deux superbes fauteuils en cuir noir. Des tableaux aux tons ...
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