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Triple A (6)
Datte: 30/07/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: Brimbelle, Source: Xstory
... et toi ? — Bien sûr que je suis des vôtres ! — Mais ? — Il n’y a pas de mais, ou plutôt si, il y en a un. Vous avez éveillé en moi une sexualité que je ne soupçonnais pas ! Je ne suis pas certaine de pouvoir faire l’amour en présence d’autres personnes. — Et qu’est-ce qu’on a fait hier au soir toutes les trois ? Tu t’es même masturbée en nous matant nous brouter le minou. — Ce n’est pas pareil ! On était entre nous, on se connaît. — Évidemment que c’est pareil ! Il y a une certaine forme d’extase à se savoir regardée. Tu verras ça par toi-même. — Ça ne vous a pas dérangées de vous faire mettre sous les yeux l’une de l’autre ? — Pas du tout ! Il y a un côté érotisant qui décuple le plaisir à se faire prendre ainsi. Tu ne peux pas savoir comme s’est beau et terriblement excitant de voir un sexe pénétrer un autre. Devant mon air ébahi Adriana ajouta : — C’est aussi laisser s’exprimer notre côté exhibitionniste que nous avons toutes enfoui au fond de nous. — Mais je ne suis pas une exhibitionniste. — Ah ouais ! Crois-tu ? Et que fais-tu quand tu mets une jupe un peu trop courte ou un teeshirt moulant. — Ce n’est pas pareil ! Je ne fais qu’affirmer ma féminité. Ça fait partie du jeu de la séduction comme nous le faisons toutes. Andréa surenchérit : — On le fait toutes plus ou moins, sans vulgarité et en respectant autrui, mais on le fait toutes ! On aime se mettre en valeur sans pour autant chercher à provoquer. On a toutes besoin de ...
... se rassurer sur notre physique. On a toutes besoin de sentir les regards se retourner sur nous. Ça nous rend désirables et ça nous apaise ! On aime se sentir désirées. Adriana reprit la parole : — En fait c’est la connotation négative que l’on associe trop souvent à ce mot qui te dérange. — Peut-être ! Ne me dites pas que vous vous exhibez en public ? — Tu verras cette après-midi. — Oullalla …Qu’avez-vous manigancé encore ? — Patience ! Je me suis refermée comme un coquillage, inquiète et curieuse à la fois de savoir ce qu’elles avaient imaginé. J’en avais appris plus en vingt-quatre heures sur ma sexualité que pendant mes quelques années d’onanisme. Je me remémorai mon abandon au saphisme, la vision de mes deux amies se donnant du plaisir, les gestes que j’ai accomplis sur moi en les regardant, mais surtout l’orgasme qu’elles avaient déclenché et la pâmoison qui s’ensuivit. Ces seules pensées réveillaient ostensiblement mon excitation. La pointe de mes seins s’était dressée, ma caverne humidifiée au point de faire naître des perles de ma précieuse liqueur sur mes nymphettes, ce qui n’échappa pas à mes amies. Adriana fut la première à le remarquer : — Regarde Andréa notre petite Alycia semble déjà bien troublée. Elle se leva pour venir dans mon dos et laisser ses mains glisser sur mes seins afin d’agacer encore un peu plus mes tétons avant de se pencher pour prendre la bouche que je lui tendais. Ce faisant, l’une de ses mains bascula sur mon pubis. ...