1. Week-end avec Mélanie (1)


    Datte: 24/07/2023, Catégories: Hétéro Auteur: King Papa, Source: Xstory

    ... encore, je joue au yoyo avec la puissance des vibrations, cela dure bien 5 ou 6 minutes.
    
    Les haut-parleurs annoncent l’arrivée en gare de YYY dans 5 minutes, 2 minutes d’arrêt. Personne ne bouge dans la rame, nous serons peut-être les deux seuls à en descendre. Je continue mon yoyo, Mélanie gigote sur son siège, met sa main devant sa bouche en essayant d’être aussi discrète que possible, à un moment, elle esquisse le geste de se lever, ce n’est pas dans mon plan alors je pousse brutalement le curseur à fond elle se rassied aussitôt, je baisse la puissance ... je continue de jouer, je télécommande un orgasme en plein milieu d’une rame TGV, certes pas très remplie, mais quand même.
    
    Lorsque le train commence à ralentir, j’augmente progressivement le volume. Mélanie est clouée dans son siège, les jambes serrées, les mains crispées sur les accoudoirs. Je me lève, m’approche d’elle, je prends son sac dans le porte-bagage, elle me regarde avec ses yeux effarés, je me place dans le siège libre juste derrière elle, et j’augmente encore le volume. Le train freine plus durement, le haut-parleur annonce « Notre TGV n° ... à destination de ... va entrer en gare de YYY, 2 minutes d’arrêt, pensez à bien prendre tous vos bagages... etc. » pendant que Mélanie se mord la main pour assourdir son orgasme. Je stoppe alors les vibrations de l’œuf, me dirige vers le sas avec son sac, et l’attends pendant que le train finit de stopper.
    
    Elle se lève très vite, me rejoint, me glisse un « ...
    ... salaud ! » et nous descendons sur le quai.
    
    A ce moment-là, alors que nous étions finalement deux inconnus encore une heure plus tôt, je la saisis dans mes bras, la serre fort et l’embrasse à pleine bouche. La lumière du jour faiblit, mais me permet de voir cet éclat lubrique dans ses yeux : elle a vraiment dû apprécier ce voyage plein de surprises.
    
    Je la prends par la main pour la conduire jusqu’à la voiture, elle s’installe, son sac à ses pieds, je m’installe au volant.
    
    — Alors Mélanie, comment s’est passé ton voyage ?
    
    J’ai posé la question comme si je n’étais pas cet homme qui l’a fait jouir deux fois (au moins) dans le TGV qu’elle vient de quitter et qui s’éloigne déjà de la gare. Comme si effectivement nous venions tout juste de nous retrouver sur le quai.
    
    — Putain, t’es un mec malade toi ! Oh (autres gros mots, je vais vous les épargner), je n’en reviens pas ... Attends, tu es monté dans le train et tu avais tout préparé ? Mais c’est pas possible, j’en reviens pas, t’es qui toi ? Tu écris des scénarios pour le cinéma ? C’est pas vrai, ... j’imagine même pas ça moi, le mec je m’attends à le trouver sur le quai de la gare et il est derrière moi, et j’en sais rien ... T’es fou, j’ai jamais vécu ça ! Mais non, mais même en rêve j’ai jamais imaginé un truc pareil ...
    
    A-t-elle oublié que j’ai une télécommande pour la manipuler ? J’ai la main dans la poche, le boîtier de commande à la main, je pousse brutalement le curseur à fond.
    
    — Aaah ! Ooooh non ... oh ...
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