1. histoire intemporelle (2)


    Datte: 22/07/2023, Catégories: Gay Auteur: Etrenu, Source: Xstory

    ... défaillir…
    
    Heureusement l’homme passe dans mon dos et me retiens. Je sens son membre chaud effleurer ma peau. Et bientôt se caler entre mes fesses. Je veux hurler de bonheur !
    
    Il me susurre à l’oreille :
    
    – C’est bon, hein ! Il est très doué pour cela… Tous les hommes aiment se faire sucer le sexe, se le faire lécher… Et nous, nous aimons le faire à un bel homme… Il va t’apprendre. Tu vas le faire. Tu vas le lui faire. Tu vas adorer… Tu veux ?
    
    – Oh oui !
    
    C’est un cri du cœur, plutôt du corps, qui s’échappe de ma gorge. Le garçon ne cesse de grogner en pompant mon dard que je vois entrer et sortir d’entre ses lèvres.
    
    Par moments il est entièrement enfoncé dans sa bouche. Son nez appuie sur ma pilosité intime. Je ne vois même plus la racine de mon membre. Je veux m’abandonner…
    
    Et le garçon se recule d’un seul coup en éclatant de rire.
    
    – Ah quelle est bonne ! J’adore ces bites gluantes de désir ! J’adore ces garçons qui mouillent comme des filles ! Je t’adore, toi, mon beau puceau ! Allez danse ! Danse pour moi ! Montre-moi ton corps, ton petit cul, ta peau, toute ta peau !
    
    Hagard, je le regarde sans comprendre. L’homme s’écarte de mon dos. Je me sens brusquement seul, nu, sans défense. Et peu à peu je prends conscience : je suis nu, sans défense, excité comme jamais, face à deux hommes nus, plus puissants que moi, excités eux aussi. Excités par le désir qu’ils ont de moi. Car le phallus de l’homme a retrouvé toute sa vitalité, pointant comme les ...
    ... nôtres vers le ciel.
    
    Nu au milieu d’hommes nus. Excité au milieu d’hommes excités. J’ai envie de leur sexe. J’en ai envie en moi, entre mes fesses ; dans ma bouche aussi. Ce que le garçon vient de me faire a l’air aussi délicieux à faire qu’à recevoir. Il a si joliment grogné de bonheur !
    
    Alors mon sourire se met à rejoindre le leur. Un faible sourire d’abord. Qui ne cesse de s’élargir au fur et à mesure que le leur m’incite à me libérer pour être ce que je suis vraiment.
    
    Je lève les bras. Je tourne sur moi. J’imite le garçon.
    
    Ils applaudissent. Ils m’encouragent. Alors je me lâche. Complètement. Je me mets à danser devant eux comme jamais je n’ai dansé. Et eux en font autant. Et eux me montrent les mouvements. Et eux chaloupent du bassin. Et je remue le mien, encore plus exagérément, expressément.
    
    Nous sommes trois à nous tourner autour, bras au-dessus de la tête, quand une main ne vient pas toucher ma fesse ou mon vit. Des vits qui se heurtent. Accidentellement d’abord. Puis volontairement. Au point de faire à trois un combat d’épée qui nous fait rire à gorge déployée.
    
    L’homme est une immense surprise pour moi. Il s’amuse tout comme nous, aussi enfantin que nous. Qu’à notre âge l’on joue est normal. Au sien cela l’est moins. Mais il n’est pas le moins ludique des trois. C’est lui qui rit le plus fort. Même si c’est le contact avec le corps du garçon que je préfère. La grosseur du sexe de l’homme m’inquiète. Autant qu’elle m’attire.
    
    Leurs mains ont dû ...
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