La jupe (8)
Datte: 20/07/2023,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: trolive, Source: Xstory
Cette histoire, réelle, est la suite directe du chapitre "la jupe 7" qu’il est vraiment préférable, pour une bonne compréhension, de lire avant celui-ci.
—---------------------------------------
Fin septembre 1978, je reçus un appel téléphonique d’Elise (la mère de Bab) me proposant de m’apporter les quelques affaires que j’avais laissées chez eux quand j’y dormais régulièrement. Elle me remit mon sac et un peu gênée, m’avoua :
— Je me doute que tu es très triste, Daniel, mais je pense que c’est mieux comme ça... je veux dire, même pour toi... tu sais... je t’ai vu le soir du mariage avec l’oncle (cf la jupe 6)...
— Mais... il ne s’est rien passé... j’ai juste... m’écriai-je, embarrassé sans pouvoir finir ma phrase.
— Peu importe ce qui s’est passé exactement, ça vous regarde... interrompit-elle.
— Je n’ai rien dit à Elisabeth... continua-t-elle en me regardant droit dans les yeux, je te le promets... je ne lui dirai rien !
Devant mon silence et ma tête baissée, elle ajouta, évasive :
— Je crois que toi aussi, Daniel, tu as peut-être une autre route à prendre...
— Bon, je dois y aller... courage, tu es un garçon bien, dit-elle en partant.
Je ne sus que répondre, et le sac sous le bras, je la regardai monter en voiture et démarrer.
Ma préparation pour la rentrée d’octobre m’occupa l’esprit, heureusement, car si la déprime ne faisait aucun doute, mes parents craignaient que je ne fasse une véritable dépression. En préparant mes affaires pour ...
... la renter et en fouillant mon armoire, je tombai sur le petit sac de vêtements de rechange de Bab. J’étalai ses affaires sur mon lit, les larmes aux yeux... une jupe, un short, un tee-shirt, une culotte, un SG, une petite trousse de toilette avec brosse à dents, mascara et une boîte entamée de tampon... J’y ajoutai la culotte qu’elle avait laissée lors de notre dernière fois... (cf la jupe 7) et je rejetai le tout au fond de mon armoire.
Boursier, je me retrouvai dans une cité U un peu glauque, mais abordable pour mes moyens. C’était la plus grande ville étudiante de la région et il y avait une animation générale qui me fît tout de même du bien.
Courant octobre, je croisai des amis du lycée qui m’apprirent que Babeth et "son peintre", comme ils l’appelèrent, avaient rompu. Connement, je me mis à espérer. Vainement évidemment puisque les mêmes amis me révélèrent quinze jours plus tard que Bab avait un nouveau mec.
— Pas très net le type, dirent ils en choeur... comme si cela pouvait être une consolation.
Le soir, je ne sortais pratiquement jamais de ma chambre U, je me réfugiai dans les études et je bossai beaucoup. Il y avait bien quelques filles que je trouvai jolies à la FAC, mais le cœur n’y était pas. Trois mois plus tard, j’étais toujours amoureux de Babeth et au fond de moi, j’espérai encore qu’elle me revienne.
Il fallait que je sois plus "homme", car, j’en étais intimement persuadé, c’était pour cette raison qu’elle m’avait quitté. Je refoulais alors ...