Le chat croque la souris. - Histoires de Sexe

Le chat croque la souris.

... un sex-shop. C’est vrai ?
— Oui, elle cherchait pour ses piercings.
— Ah, je comprends… Mais dans le sac que tu avais, cela venait du même endroit ?

J’hésite à répondre la vérité. Mais d’un autre côté, s’il regarde il va comprendre.

— Oui.

Son regard s’allume.

— Et c’est quoi ? Tu me montres ?
— J’ai acheté parce qu’elle a insisté, pour avoir la paix.
— Oh, ça doit être coquin… Je vais le chercher, tu vas me montrer.
— Non, Julien.

Trop tard il est parti vers notre chambre. J’avais posé le paquet dans la penderie pour ne pas attirer l’attention. Mais il revient avec.

— Je n’ai pas regardé. C’est de la lingerie ?
— Oui.
— Oh, tu m’intrigues.
— Je ne peux pas porter ça, c’est trop… vulgaire…
— Tu veux dire coquin… Allez, ne te fais pas prier. Montre-moi. Sinon je dirais à Laure que tu n’as pas voulu me le montrer.

Je vois qu’il est dans son idée et qu’il ne lâchera pas.

— Bon. Mais je ne veux pas de réflexion. Une fois. Juste une fois.
— Promis. Juré. Craché.

Je m’éloigne un peu pour me changer. J’avais essayé la taille sur mes propres sous-vêtements, maintenant c’est encore plus cru.

— C’est bien long ! dit l’impatient.

Il est scotché. Je ne sais pas à quoi il s’attendait, mais certainement pas à de la lingerie aussi « pute ». Pourtant :

— C’est magnifique, dit-il, ça te va très bien.
— Mais non, je dois faire pute comme ça.
— Non, pas du tout, désirable. C’est toi ou Laure qui a choisi ?
— Laure.
— Et elle t’a vue avec.
— ...

... Oui, mais je garde toujours mes sous-vêtements lorsque je fais des essais.

Il rit.

— Il faut dire que ça ne cache pas grand-chose.

Il a raison. Comment trois rubans cousus en triangle pourraient cacher ma poitrine. C’est le contraire, ces bouts de tissus attirent le regard, de la même façon que le même triangle en plus petit concentre l’attention sur ma fente.

— Et ça, c’est quoi ? Julien me montre du doigt la petite boîte que j’ai posée sur la table en prenant la lingerie.
— Je ne sais pas. C’est Laure qui a voulu me l’offrir. Je regardais des trucs dans une vitrine et comme je m’attardais, elle me l’a proposé.
— Je peux ?

Il demande en prenant le coffret dans sa main. Il l’ouvre. Il semble étonné, sort l’objet. Il brille de mille feux autant par le métal poli que par ce qui paraît être une fausse pierre.

— Elle t’a offert ça ?
— Oui.
— Elle t’a expliqué à quoi cela sert ?
— Non, j’ai fait celle qui savait.

Il rit.

— Tu ne sais vraiment pas ?
— Mais non, pourquoi ?
— Tu veux que je te montre ?
— Parce que toi tu sais ?
— Mais oui. Allons dans la chambre, on ne sait jamais si nos hôtes revenaient.

Arrivé dans la chambre, Julien s’est déshabillé. Il bandait. D’une certaine façon, cela m’a rassurée ! Laure devait avoir raison, elle m’avait dit :

— Tu verras l’effet que cela va faire à ton mari.

Il s’est approché de moi. Pendant de longues minutes, il m’a embrassée et ses mains virevoltaient dans de délicieuses caresses. Moi de mon côté ...