Serveur d'un soir (1)
Datte: 15/07/2023,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Maximalia, Source: Xstory
J’ai 19 ans, de caractère assez simple et enjoué, et l’on me prête un charme certain. De jolis yeux verts, brune et de taille moyenne.
Je n’ai pas particulièrement de complexe. Je me sens bien et ma vie me plaît. Première année d’études post-bac.
Je me prénomme Sam.
Je dînais un samedi soir avec ma meilleure amie, Clara. Assez séduisante elle aussi.
Nous souhaitions nous retrouver depuis que nos chemins étudiants s’étaient séparés et donc que notre quotidien n’avait plus rien de commun. Depuis septembre, notre relation était davantage virtuelle que physique. Nous étions rendus à mi-décembre, l’hiver était rigoureux depuis 2 semaines et la neige omniprésente.
Mais nous étions enfin réunies.
Une belle soirée de détente en toute simplicité et convivialité.
Compte tenu de l’heure déjà avancée, seule une grande enseigne de viandes dans la ZAC de notre ville présentait quelques couverts de libres.
Enfin attablées, l’humeur était au rire. Tellement que nous ne prêtions peu, voire peu d’intérêt à ce qui nous entourait.
Une jeune fille nous avait placés dans un îlot de quatre personnes, et nous ne regardions même pas les menus, la faim passant loin derrière nos anecdotes et notre envie de tout partager.
En pleine confidence, je perçus la première la présence de quelqu’un juste à côté de notre table.
Le serveur, arrivé d’un pas vif, s’était arrêté près de nous, sans doute pour prendre commande. Mais il respectait notre conversation et ne nous avait ...
... pas interrompues.
Au bout de quelques secondes, très cordialement, il lança :
— Bonsoir Mesdemoiselles ! Je suis Max, à votre service ce soir. Avez-vous fait votre choix, ou puis-je vous conseiller ?
Personnellement, je restai bouche bée. Pourtant vive d’esprit et plutôt taquine, c’était la première fois que je restais bloquée face à un garçon.
Il était à l’aise, dans son élément. Ses formules de politesse et son aisé phrasé trahissaient uniquement le plaisir de servir. Aucun orgueil mal placé, uniquement le soin du travail bien fait.
Clara repéra instantanément mon émoi et me sauva d’un silence bientôt pesant en rétorquant avec aplomb :
— Nous commencerons par deux margaritas et promis, à votre retour, nous saurons quoi commander !
— Parfait, vos cocktails seront prêts rapidement. A votre service !
Il repartit prestement, un sourire aimable et sincère à la bouche, déjà concentré sur sa prochaine tâche, slalomant entre les tables, bourdon fixé sur sa cible.
Nous nous regardâmes avec Clara et elle explosa de rire. Je ne pus lâcher qu’un vulgaire souffle depuis une minute réprimé. J’étais abasourdie.
— Eh ben ma grande, on a beau eu faire le lycée ensemble, je ne t’ai jamais vue en pincer comme ça pour un mec ! chante presque Clara.
Reprenant progressivement de ma verve habituelle :
— C’est parce que je n’ai jamais croisé un garçon comme lui !!
— C’est vrai qu’il est craquant. Je suis sûr que c’est son petit côté simple, enjoué qui te ...