Sur les routes du plaisir (1) - Histoires de Sexe

Sur les routes du plaisir (1)

... que je suis, je la prend dans mes bras pour la consoler. Un combat intérieur commence alors! Le salop qui réside en moi commence les débats : « vas y Tony c’est le moment, embrasse la elle est faible met la dans ton lit! ». L’autre voix me prône la retenue. Je console Salma et la rassure sur ces qualités et décide de l’instant pour lui faire une espèce de déclaration

— Tu sais Salma, t’es une fille géniale, d’ailleurs depuis le premier jour où je t’ai vu je rêve de toi.

Je sais, c’est niais, c’est gros comme une maison. Elle me regarde avec des yeux ronds, j’hésite entre la surprise ou la méfiance, j’arrive pas à la décrypter. Putain, j’ai perdu l’habitude de draguer je me sens debile d’un coup. J’aurai du écouter le salop qui est en moi! Je continue mon monologue en essayant de pas tout foutre en l’air. Et joue la carte de la sincérité. Je lui raconte ma vie de « don Juan », la façon dont j’ai briser des cœurs, et tout les regrets qui ont suivis. C’est de cette façon que je justifie mon manque d’initiative envers elle. Salma me dévisage, je n’ose même plus la regarder dans les yeux. En quelques mois j’avais perdu l’assurance que j’ai mis des années à acquérir.

D’un coup, Salma me fait un bisou sur la joue et me dis :

— tu comptes me briser le cœur comme celui de tes copines?

Je bug littéralement, je bredouille :

— Euh, non, je je ne veux plus blesser les gens qui m’aiment.

C’est à ce moment qu’elle m’embrasse. Son baiser m’a électrocuté. Je lui rend ...

... son baiser de la manière la plus langoureuse qui soit.

— Promet moi d’être honnête et loyal, me dit elle

— C’est juré.

Salma et moi avons passé la nuit à nous embrasser comme des jeunes ados. À nous racontez nos vie sans aller plus loin. C’est là que j’apprends que Salma est vierge, que son éducation et sa culture l’ont toujours empêché de passer le pas. Je comprends alors que je vais devoir me montrer patient avant de pouvoir espérer quoi que ce soit. Nous nous endormons blotti l’un contre l’autre.

Le lendemain matin, nous nous quittons à la fin de notre service. Arrivée chez moi, je me branle comme un sauvage, j’étais en érection toute la nuit, il fallait que je me soulage. J’ai envi d’elle, elle me manque déjà. Quand je reçois un texto de la part de Salma qui dit simplement « merci ».

Je lui répond dans la foulée alors qu’habituellement je laisse toujours un délais avant de répondre afin de jouer la carte de l’indifférence.

— Merci pourquoi?

— De ne pas avoir fais le creuvard comme tous ceux qui essaient de me baiser à chaque fois.

— Tu me plais vraiment, je te cache pas que j’en ai très envie, mais je préfère ne pas brusquer les choses par peur de te perdre.

— Trop mimi

— C’est sincère surtout!

— J’ai envi de toi moi aussi, mais je ne l’ai jamais fait, cela me fait peur.

— Regarde un tuto, lol

— T’es con

— Je me porte volontaire pour être ton prof!

— Tu veux m’apprendre à baiser?

— Je veux t’apprendre à prendre du plaisir, je ...