La Saga des esclaves au Château du Marquis d’Evans (épisode N°1524)
Datte: 11/07/2023,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: MAITREDOMINO, Source: Hds
... vous dire Monsieur Alexandre, d’ailleurs je dois vous laisser…
Louise s’était relevée d’un bon, je l’attrapais délicatement par un poignet et lui demandait d’attendre deux minutes encore.
- À la vue de votre réaction Louise, je suis intimement persuadé que vous savez certaines choses, vous me devez la vérité, je dois la connaitre, vous n’avez rien à craindre, je vous le promets.
- Moi aussi Monsieur Alexandre, j’ai promis.
- Vous avez promis quoi Louise ?
- De ne jamais rien dire.
- A qui avez-vous faite cette promesse Louise.
- A feu Monsieur Antoine, votre grand-père, Monsieur Alexandre.
- Quoi qu’elle soit, cette vérité vous me la devez Louise. Aujourd’hui, je suis orphelin Louise, j’ai perdu mes grands-Parents, et mes parents, je n’ai plus de famille.
- Vous avez votre oncle Monsieur Alexandre, lui sait, lui seul pourra peut-être vous le dire…
Louise pleurait vraiment, je la prenais dans mes bras, la serrait. J’étais bouleversé, ému aux larmes de la sentir inconsolable. Je m’en voulais d’avoir autant insisté, d’avoir poussé Louise dans ces retranchements.
- A mon tour de vous faire une promesse Louise, jamais plus nous n’aborderons ce sujet ensemble, ici ou ailleurs, je suis vraiment désolé de vous voir dans cet état. Tenez, essuyez vos larmes. Vous ne m’en voulez pas Louise ?
- Nullement mon très cher Alexandre, je comprends que vous avez besoin de savoir. Mais moi, j’ai promis et une parole reste une parole... dit-elle en se ...
... mouchant …
- Ça va aller Louise pour redescendre jusqu’à chez vous ?
- Oui Monsieur Alexandre, ça va me faire du bien de marcher un peu
Louise me quittait, je la regardais s’éloigner doucement. Elle était voutée, comme si elle portait un lourd fardeau, son pas était incertain, elle s’essuyait encore le visage d’un revers de manches. Combien j’étais confus mais aussi fier d’elle. Même sous mon idiote prégnance, elle n’avait pas cédé, elle n’avait rien dit, comment lui en vouloir ! C’était une femme de grande parole et c’est tout à son honneur qui inspire uniquement mon profond respect envers elle… Je constatais que nous n’avions pas touché au pâté aux pommes. « Je lui en descendrai deux parts ce soir, et prendrai des nouvelles » me disais-je. … Pour l’heure, sans attendre une minute de plus, je devais appeler oncle Frédéric, je voulais avoir le cœur net sur cette zone d’ombre de notre famille et de mon histoire. Le frère de mon père était snob, prétentieux, genre m’as-tu vu. Il se la jouait grand bourgeois parisien, aimait flamber, un beau parleur se mettant toujours en avant, tout ce que je détestais. Avocat pénaliste de profession au barreau de Paris, il s’était fait remarquer à plusieurs procès retentissants, pour avoir défendu l’indéfendable. Bref, un personnage avec qui je n’avais pas ou peu de relations, sauf deux fois l’an, lorsque lui et tante Monique descendaient ou remontaient de leur propriété de St Rémy de Provence. Ils s’arrêtaient toujours ici pour couper le ...