Lise, de l'ennui au désir (3) - Histoires de Sexe

Lise, de l'ennui au désir (3)

... j’avais prévu et quitte le boulot à 19h. Juste le temps de repasser chez moi manger quelque chose, me doucher et me changer. J’opte pour une tenue assez simple, décontracte, mais classe. Un pantalon marron et une chemise bleu pâle.

Comme à mon habitude, je suis en avance au rendez-vous. Lise n’arrive qu’avec quelques minutes de retard. Pourtant, vu son attitude provocatrice et joueuse, j’aurai parié qu’elle allait me faire mariner un bout de temps. Après tout, peut être que l’impatience de me retrouver a pris le dessus pour elle, ai-je le temps de me dire dans la tête avant de la saluer d’un petit signe de tête alors qu’elle n’est plus qu’à quelques mètres de moi. Son visage d’ange est rayonnant, un léger sourire se distingue, un regard coquin, tout pour me faire craquer. Nous nous faisons la bise, et j’ose une main sur son bras dénudé. Par cette douce soirée d’été, Lise s’est habillée assez courtement. Une belle petite jupe noire à carreaux, avec un effet cuir et légèrement échancrée au niveau de l’intérieur de sa cuisse droite. Elle porte un haut noir à manche longue, simple, mais très élégant, qui épouse parfaitement les formes de sa poitrine.

Elle ne doit pas porter de soutien-gorge, car je crois percevoir l’emplacement de ses tétons sous le tissu. Sa démarche est fluide et délicate malgré d’assez hautes sandales noires à talon, joliment décorées de bandes blanches.

J’ouvre la porte d’entrée du bar et la laisse entrer devant moi. Je peux admirer alors un ...

... magnifique dos nu. Elle a de très belles lignes, des omoplates bien sculptées. Cette vision me confirme l’absence de soutien-gorge.

Nous optons pour une table un peu isolée, installée discrètement dans un recoin de la salle. La plupart des autres tables sont occupées, mais le bar n’est pas bondé. Nous sommes assis depuis quelques secondes lorsqu’un serveur vient nous voir pour nous demander si nous savions ce que nous voulons. Nous décidons de faire confiance au serveur qui nous recommande le cocktail du jour. L’ambiance est chic et bon enfant : de la bonne musique, des groupes d’amis qui discutent, rigolent.

Après quelques échanges sur nos vies respectives où j’appris qu’elle travaillait pour une association qui s’occupe d’enfants en situation de handicap, c’est Lise qui décide de lancer les « hostilités » :

— Alors comme ça, Mr l’informaticien abandonne ses collègues pour aller se masturber dans la petite culotte d’une inconnue ?

Me sort-elle d’un air faussement accusateur juste après m’avoir demandé quel métier je faisais et qui étaient les hommes qui m’accompagnaient au restaurant.

— Et toi alors, ça ne semblait pas te gêner de te toucher devant un inconnu à côté de ton mari.

Fis-je remarquer à l’insolente pour retourner la situation en ma faveur.

Lise accueille ma réplique avec un large sourire d’un air fautif et coquin. Fautive du déroulement de la soirée, elle l’était, et elle ne s’en est pas cachée.

— Je m’ennuyais.

N’ayant pas l’habitude de parler ...