Mon modèle (2) - Histoires de Sexe

Mon modèle (2)

Je précise que les prénoms ont été changés et que je n’écris pas une histoire, je raconte juste des bouts de ma vie.

Julia n’est disponible que le week-end. Pour ma part, j’ai la liberté de décider de mon organisation. Ce samedi 27 juin, j’étais sur Bordeaux, profitant la veille d’un rendez-vous professionnel et d’une soirée entre amis.

Je passe la nuit du vendredi chez un ami, mais je ne peux pas y recevoir Julia, un peu d’intimité est nécessaire. Un airbnb est réservé pour m’accueillir le samedi. Pas un simple studio, mais un T3... Pourquoi un T3, deux chambres pour deux, ça en fait une de trop... En fait, Julia veut se montrer joueuse, morveuse et ne pas se laisser faire, fuir un peu. De l’espace est nécessaire.

Je récupère donc les clés de cet appartement en début d’après-midi pour préparer et prévoir l’ambiance. Des cordes sont attachées au pied du lit pour servir ultérieurement à l’immobiliser, des bougies judicieusement placées réaliseront un éclairage adapté, dans le placard à côté du lit, j’installe mes accessoires. Dans une petite boutique à proximité, j’arrive à trouver quelques tomates cerises, des petits fruits de saison, du saucisson. Chez un glacier, je prends deux pots de glace, l’un vanille et macadamia, l’autre au caramel de beurre salé. Une fois rentré dans ma tanière d’une nuit, tout ceci prend place dans des bols dans le frigo ou le freezer.

Il fait une chaleur écrasante, j’ai bien fait de laisser les volets fermés pour conserver un peu de ...

... fraîcheur. Après une douche, je file la chercher. Pile à l’heure prévue, 18h00, je la récupère devant sa résidence étudiante. Elle arrive, timide, les yeux presque baissés. Cela fait presque deux ans que je ne l’avais pas vue. Un simple jean et un chemisier par-dessus sa brassière qui enferme sa poitrine toute menue suffisent à l’habiller.

Nous discutons peu pendant le trajet, à peine dix minutes, c’était son souhait. Une fois arrivés, elle file faire une inspection sommaire de toutes les pièces, puis nous buvons un verre de jus de pomme en échangeant sur nos parcours pendant ces deux ans. Il y a un canapé, mais elle préfère se mettre par terre en tailleur. La table basse nous sépare et je fais comme elle, je suis assis par terre. Nous discutons, histoire de démarrer tranquillement avant de prendre nos rôles.

— Alors comme ça, tu es une vilaine fille, tu as besoin d’être dressée et punie ! dis-je quand je vois que son verre est terminé.

— Faudra m’attraper avant ! dit-elle en faisant un bond pour partir derrière la table de la salle à manger.

Pendant quelques minutes, séparés par la table ou le canapé, je tente de l’agripper. Puis, j’enjambe le canapé pour la rejoindre plus rapidement.

— Mais tu n’as pas le droit, tu triches ! A-t-elle juste le temps de dire avant que ma main droite saisisse de justesse son avant-bras gauche ? Je la tire vers moi et nous chutons sur le canapé. Elle se débat et d’un coup de hanche, elle se libère et repart. Elle part vers la ...