Transformée (4) - Histoires de Sexe

Transformée (4)

... vient m’embrasser ; je lui rends son baiser.

— Tu deviens de plus en plus experte ; j’aime ce que tu me fais, j’aime que tu sois à l’aise.

— J’ai un bon professeur... lui dis-je avec un grand sourire, et j’ajoute : je t’aime comme je n’ai jamais aimé personne auparavant.

— Je t’aime aussi, petite chatte, répond-elle.

Je suis ravie qu’elle me dise qu’elle m’aime, j’en suis heureuse. Je n’avais jamais pensé tomber amoureuse d’une femme, mais aujourd’hui je ne puis imaginer une autre personne.

Nous nous levons. Sylvie va prendre une douche, et m’invite à faire de même dans ma salle de bain avant que Christophe ne revienne.

* * *

Plusieurs semaines se passent ainsi : Sylvie et moi couchons ensemble chaque fois que nous en avons l’occasion. Mais plus je passe du temps chez eux, plus je suis prise de remords. Car voilà : plus je vis chez eux, plus j’ai le temps de connaître Christophe. En effet, il est très charmant avec moi, prenant de mes nouvelles dès qu’il rentre à la maison, s’inquiétant pour moi. Certaines soirées, quand Sylvie rentre tard, nous partageons d’excellents moments lui et moi. Nous discutons ; il est bon vivant et me fait rire ; il me raconte des anecdotes très drôles sur lui, son enfance, comment il était un enfant turbulent ; j’apprécie ces moments d’échanges. Un jour, il me fait une surprise : il m’a acheté une très belle robe de soirée noire, vraiment sexy : une robe sirène qui dessine bien mes formes. Il me l’offre devant Sylvie et ...

... m’invite à l’essayer. Quand je reviens, il siffle d’admiration, se lève et déclare que je suis très belle.

Gênée, je le remercie, mais il me demande de ne pas avoir à le faire, que ça lui fait plaisir. Je suis heureuse, mais en même temps honteuse. Heureuse de son attention à mon égard, mais honteuse, car Sylvie et moi le trompons depuis des semaines.

Du coup, après une énième coucherie avec Sylvie, je lui dis :

— Sylvie, j’ai un truc à t’avouer.

— Oui, petite chatte, dis ce que tu as sur le cœur.

— C’est à propos de Christophe : je te rassure, il ne m’a rien fait ou dit de déplacé ; il est très correct avec moi, mais je me sens mal que nous le trompions impunément ainsi. Il est bon avec moi, et d’après ce que je vois, il est un très bon mari. Du coup, j’ai honte, et parfois je me dégoûte même.

— Tu es amoureuse de lui ?

Je lui réponds après une courte hésitation :

— Euh... non, mais vois-tu, je n’aime pas ce que ne lui faisons. C’est un type trop bien, il ne mérite pas d’être trompé.

— Mmmm, je vois. Ne t’inquiète pas trop pour ça, mon lapin : il est grand, il comprendra qu’on ne le trompe pas, mais qu’on prend du bon temps ensemble. Mais si ça te gêne autant, je vais trouver une solution qui arrange tout le monde ; et si tu m’aimes, ne me pose pas de questions sur ce que je prévois.

Je m’abstiens donc de lui poser des questions et la laisse rejoindre sa chambre.

* * *

Les jours qui suivent sont très troublants ; Sylvie et moi ne couchons plus ...