Les petites aventures de Manon (3) - Histoires de Sexe

Les petites aventures de Manon (3)

Deux semaines plus tard, toujours un mercredi, Manon se rend pour la première fois chez sa prof préférée et amante. Elle regarde cette maison avec attention, toute timide. Ses yeux se promènent sur les photos accrochées au mur. Émilie et son fils, Émilie et ses parents... Mais surtout, une photo d’elle en robe de mariée. Manon bloque bêtement dessus, subjuguée par ce canon. C’est la blonde qui vient la sortir de ses rêveries.

— J’étais belle à l’époque ?

— Hein ?... Ah, oui. Tu es magnifique en robe de mariée ma belle.

Sur cette photo, ses cheveux étaient en chignon, son visage bien maquillé et ses seins mis en valeur par un décolleté.

— Ta poitrine a l’air ferme...

— À l’époque, malgré leurs formes de poire, ils avaient plus de fermeté. Maintenant, ils sont tout mous !

— Ne dis pas de bêtises, ils sont magnifiques. Tu avais fait l’amour pour ta nuit de noces ?

— Oui.

— Un truc mémorable ?

— Non.

— (Manon rigole)

— Difficile à croire, hein ? Ironise Émilie.

— Vraiment difficile ! Bon, raconte.

— Missionnaire, à peine cinq minutes, il n’a pas voulu de préliminaires, éjac dans la capote.

— Une capote ? Avec ton mari ? Mais Gaétan était déjà né.

— Justement, je ne voulais pas de deuxième enfant et je ne prenais plus la pilule. Et voilà...

— Il n’aimait pas la fantaisie...

Tout en discutant, les deux femmes se sont installées sur le canapé et continuent leur discussion. Elles se font l’amour du regard et se caressent ...

... mutuellement, de manière érotique : le genou, la cuisse, le bras...

— J’ai une question à te poser sur lui. Enfin, une intuition à vérifier.

— Je t’écoute.

— Il a une petite bite ?

— Tu as une intuition sur la taille de son manche ?

— Je t’explique après.

— Bon, alors tout dépend de ce tu entends par petite bite.

— Six : micro, entre sept et douze : petite, treize à seize : normale, dix-sept à vingt : normal avec un joli bonus, plus de vingt : grosse bite, plus de trente : énorme bite qui tue !

— Ah oui quand même, tu as un tableau tout prêt ! Alors, oui, il en a une petite. Je dirais onze.

— J’en étais sûre !

— Et tu peux m’expliquer d’où tu tiens cette intuition ?

— C’est simple : plus un mec est moche, plus sa bite est grosse. Plus un mec est beau, plus sa bite est petite. Ton ex-mari est vraiment pas mal, cela implique une petite bite.

— Quoi ? Mais c’est n’importe quoi. Tu ne peux pas te fier à ça.

— Et pourtant, ma science le prouve. Je me suis tapé un bon paquet de têtes de cul, et huit fois sur dix, ils en avaient des grosses !

— Et pour les beaux-gosse ?

— Pareil. Beaucoup de petites et un peu de normales. Mais pas des vingt, vingt-cinq centimètres !

— Je ne suis pas vraiment convaincue par ta science... Il faudrait que je fasse ma propre étude...

— Hum, comme ça, on pourra comparer nos résultats... Intéressant ma belle philosophe.

— Bon, cela te dirait de visiter l’endroit où je dors, alias l’endroit où l’on va baiser ?

— ...