A la plage passionément ! (1)
Datte: 02/07/2023,
Catégories:
Gay
Auteur: fab-io72, Source: Xstory
... les uns des autres, du moins pour l’instant.
Je n’eus aucun mal à me jeter dans les vagues. La fraîcheur de l’eau m’électrisa délicieusement et le bien-être ressenti à ce moment précis me rappela à quel point me baigner nu m’avait manqué. Cette sensation de totale liberté, de caresses ininterrompues provoquées par le ressac finit par me transporter. Je me laissais aller, sautant et jouant avec les vagues.
De retour sur ma serviette, mes activités se résumaient à lire, bronzer, grignoter et contempler la mer. A mesure que les heures défilaient, de plus en plus de gens affluaient. Hommes, femmes, couples, qui d’un même élan recherchaient eux aussi les joies de bord de mer. Je prenais plaisir à les observer, admirant ces corps dans toutes leurs diversités, m’amusant à deviner la texture de leurs peaux, la fermeté de leurs chairs, la délicatesse d’une courbe. Je croisais certains regards, quelques mots, des sourires échangés. Une bienveillance régnait sur cette plage et cela me plaisait.
Après m’être de nouveau baigné, je me décidais à aller me promener dans les dunes, sans autre idée que de me balader et profiter du soleil. Je m’y aventurais nu, simplement équipé d’une bouteille d’eau et d’une casquette. Le sable, sans être brûlant, était chaud et un vent du Sud atténuait la chaleur étouffante de ce début d’été. Quelques personnes étaient installées au creux des dunes, à l’abri du vent, mais aussi des regards. Je surpris un couple d’hommes pratiquant un joli ...
... soixante-neuf plein de sensualité, une femme se faire caresser par l’homme qui l’accompagnait et qui gémissait de contentement. Au loin, j’apercevais un petit attroupement discret me doutant du spectacle qui se déroulait sous leurs yeux. Certains hommes, se caressant allégrement, attendaient qu’on les rejoigne, lançant des appels clairs sur leurs envies. Nullement gêné et encore moins choqué, je déclinais d’un simple sourire. J’aime les hommes, faire l’amour avec eux, mais pas de manière si frontale.
Du moins pas généralement et pas à cet instant. Cependant, tous ces corps huilés et bronzés me faisaient frissonner et m’avaient un peu chauffé.
Alors que le sable chauffait à mesure que le soleil grimpait haut dans le ciel et commençait à me brûler la plante des pieds, je descendis des dunes pour aller trouver un peu d’ombre à la lisière de la forêt et m’aventurer sur les nombreux sentiers qui serpentaient entre les pins. Ils formaient un formidable labyrinthe où il était facile de s’égarer et perdre toute notion de direction, ce qui m’arriva à plusieurs reprises. Au détour d’un de mes nombreux demi-tours où je cherchais mon chemin, je tombais nez à nez avec un homme. Habillé d’un simple maillot de bain noir, d’un sac de plage en bandoulière et d’un parasol, il sembla surpris de me trouver là, nu comme un ver. Mon air perdu l’a poussé à me demander si j’allais bien et si j’avais besoin d’aide. Je lui expliquais rapidement que je me promenais et que je m’étais perdu dans le dédale de ...