L'Histoire est un long cheminement ! (12)
Datte: 01/07/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: AlexisPC, Source: Xstory
Le lendemain, ma journée de travail me parut interminable.
J’étais angoissé comme pour un examen au Collège de France. Je n’étais plus certain de rien.
Vanessa n’avait rien voulu me dire concernant sa rencontre secrète avec Gisèle de la veille, alors que je rencontrais, épaulé par Gloria, le jeune Hugo.
Celui-ci avait fini par nous avouer qu’il n’était pas ce modèle de vertu que nous imaginions. Il nous avait avoué que ses relations sexuelles avec Gisèle étaient satisfaisantes, mais sans grande folie. Qu’il avait tenté, timidement, de la faire évoluer, mais que sa répulsion aux hommes et surtout à leur faire confiance, n’avaient amené aucun résultat probant.
Il avait alors imaginé tous les éléments que nous avions mis en place. Que Gisèle se trouve une confidente lui permettant de développer sa féminité. Et si elle était un peu coquine, par-dessus le marché, ce n’était que bénéfice. Là où il avait été scotché, c’est lorsqu’il avait appris que cette confidente était double et que l’une d’entre elles n’était autre que son professeur titulaire, mais surtout que tout s’était déroulé au-delà de ses espérances les plus folles.
Et il en était heureux pour Gisèle.
C’est là que j’avais décidé de l’intégrer à nos jeux. Car il montrait, certes un intérêt tout masculin à l’idée de savoir sa petite amie se transformer en une femme fatale, avide de sexe et de plaisirs multiples, c’était avant tout le bonheur de son amie qui l’avait intéressé et déterminé. Gisèle restait ...
... avant tout son centre d’intérêt.
Cela dit, et il avait été clair sur ce sujet, il n’était pas en bois et l’idée de pouvoir connaître, de façon un peu plus intime, Gloria, ne lui déplaisait pas comme bonus dans ce Kriegsspiel.
Ainsi, j’étais en fin de matinée, affalé à mon bureau, regardant défiler une série de chiffres sans même les voir. C’est la sonnerie du téléphone sur mon bureau qui me sortit de ma torpeur.
— Allô ?
— Alexis ? Mais bon sang, que fais-tu ? demanda la voix de ma mère, un brin énervé.
— Maman ? Mais que se passe-t-il ?
— Alexis ? Il est 11h42. Cela fait presque un quart d’heure que nous t’attendons pour cette réunion.
— MERDE ! Hurlé-je dans le combiné.
Je me levais précipitamment pour traverser l’open space et faire irruption, d’un pas que je voulais maîtriser, dans le bureau directorial de ma génitrice.
— Messieurs, Madame, Mademoiselle, veuillez excuser mon retard. J’ai dû régler un problème de dernière minute qui ne pouvait être différé plus avant. Je suis tout à vous.
Ma mère me fusilla du regard, mais son sourire en coin démentait son courroux.
En m’installant dans le divan de son bureau, je la détaillais une fois encore. Elle était toujours aussi belle et le temps ne semblait pas avoir le moindre effet sur elle.
Elle était vêtue d’une jupe-tailleur grise, sur un chemisier blanc. Installée dans son grand fauteuil, derrière son bureau, j’étais le seul, depuis ma place stratégique, à pouvoir distinguer le galbe de ses ...