Valentine Challenge: les amies d'enfance (1)
Datte: 28/06/2023,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: airdepanache, Source: Xstory
... d’être sauvée et je ne le savais pas...
On s’est retrouvées dans un café, on a discuté. Elle est très sympa. Et à la fin, elle m’a embrassée. Ça m’a fait super bizarre. Mais après tout, me suis-je dit, pourquoi est-ce que je n’aurais pas eu envie de donner ma bouche à une fille canon, qui sentait bon, et qui en plus embrassait trop bien ?
Mais je n’avais pas pris rendez-vous avec elle juste pour faire des bisous. Fatou m’a emmenée chez elle. Là, elle m’a déshabillée. C’était très tendre, très informel. Je n’étais presque pas intimidée d’être nue devant une femme qui me désirait. Elle nous a coulé un bain et s’est assise derrière moi, ses cuisses autour des miennes, son ventre et ses seins contre mon dos. Tout doucement, elle s’est mise à me faire des bisous dans la nuque, puis dans le creux du cou. Plus elle le faisait, plus j’avais des frissons. Progressivement, elle a posé les mains sur moi: sur mes épaules, mes bras, sur mes flancs, puis, quand elle a été sûre que je ne m’en irais pas en courant, elle s’est mise à me caresser les seins. J’étais honteuse, mais mon corps en savait plus long que ma tête au sujet de mes désirs: mes tétons se sont dressés, j’étais excitée, je réagissais à ses caresses. Elle m’a longuement massé la poitrine, tout en m’embrassant. Sa langue dans ma bouche, c’était... Ouah...
À mon premier soupir de plaisir, elle s’est sentie autorisée à caresser l’intérieur de mes cuisses, puis elle a glissé un, deux doigts en moi et elle m’a masturbée ...
... jusqu’à me faire jouir. Là, j’ai compris que j’étais au minimum un petit peu lesbienne. Ça m’a fait un petit peu peur, mais je sentais plein de portes qui étaient en train de s’ouvrir dans ma tête, c’était hallucinant.
Ça ne s’est pas arrêté là. Après ça, Fatou m’a séchée, on s’est encore embrassées, et puis on est passées dans sa chambre à coucher. Avec beaucoup de patience et de sensualité, elle m’a initiée au sexe entre filles. Avec elle, j’ai découvert à quel point un pénis pouvait être superflu. Entre nanas, la baise ne s’arrête que quand on est fatiguées: on n’est pas à la merci d’une bite molle, ou qui jouit trop vite... Avec ses doigts, avec sa bouche, Fatou m’a donné plus d’orgasmes que n’importe quel mec depuis des années. Et elle m’a appris à lui rendre la pareille.
Ça a confirmé mon hypothèse, et je sais que ça va te faire paniquer d’entendre ça, mais c’est vrai: l’idée selon laquelle certaines filles sont attirées par les filles, et d’autres non, c’est juste une histoire qu’on se raconte. Je suis persuadée qu’on est toutes homo, à un degré ou à un autre, et pour être franche, je pense que si elles osaient sauter le pas, toutes les femmes coucheraient avec des femmes.
D’ailleurs, j’ai recommencé le lendemain, et j’ai couché avec une autre fille. C’était génial. Et surtout, tous ces bouleversements, toutes ces questions sur moi-même m’ont fait prendre conscience que je me cachais, que je ne savais pas vivre. J’ai décidé de faire tout ce que j’avais envie de ...