Bonjour Philippe - Histoires de Sexe

Bonjour Philippe

... !

J’abonde dans son sens :

— Oui, c’est un lieu commun… Bien sûr, elle n’a pas la silhouette de certains mannequins qui pullulent sur le papier glacé des magazines. Mais Photoshop aide souvent la Nature. Néanmoins, déjà à l’époque, elle commençait à mettre en avant ses avantages, mais au départ, à ma seule vue exclusivement.
— C’est déjà pas mal !
— Je sais… je ne me plains pas…
— Et donc, le plus dont tu parlais ?

Après avoir retrouvé le bon dossier sur mon disque dur, je balance une première photo de ma femme à l’écran. Cette image-là est particulière : c’est la première fois où elle a daigné mettre un mignon décolleté à l’extérieur. Philippe s’exclame :

— Ça, c’est du plus !
— Ce n’est que le commencement, je vais te raconter tout ça… Et en prime, tu auras droit à quelques photos puisées sur mon ordi pour illustrer mon propos !
— Wah ! Que demande de plus le peuple ! Vas-y, je t’écoute !

Il marque une courte pause pour ajouter aussitôt :

— Et je zieute aussi !

Je souris, c’est parti pour les souvenirs…

Sa phrase rituelle, quand je lui disais qu’elle était une femme désirable, était : « oui, mais toi, tu me vois avec les yeux de l’amour »(texto)..

Alors un jour, je lui propose de faire une petite expérience, celle de la photographier en tenue sexy, visage censuré et de publier les photos de façon strictement anonyme sur un site spécialisé afin de recueillir les commentaires des différents visiteurs.

Elle balance entre le oui et le non ...

... :

— Tu me jures que personne ne verra mon visage ?
— Oui, bien sûr ! D’ailleurs, je prévois de te montrer toutes les photos retouchées avant publication sur le web.
— Vrai de vrai, tu me jures de me faire voir toutes les photos et de ne pas en envoyer d’autres dans mon dos ?
— Je te connais assez pour savoir que ce n’est pas mon intérêt de te faire un coup pareil. Comme je suis sûr de mon fait, je ne vois pas pourquoi je te ferais un tour de vache.

Elle accepte, sachant que son visage sera gommé, annulant toute identification, ainsi que certains détails. Elle joue très bien le jeu durant la séance de pose, elle propose même des postures que je trouve un peu osées parfois. Je me dis que, pour une personne qui hésitait à poser, elle se laisse bien aller, mais je ne vais certainement pas l’empêcher d’être moins pudique !

Ensemble, nous choisissons les meilleures photos que je traite aussitôt sur mon ordinateur, ce qui me prend un certain temps. Quand c’est fini, je l’appelle afin de lui montrer les clichés retouchés et censurés. Elle les examine soigneusement, puis elle me donne son accord final :

— Oui, c’est bon ! Tellement bon que je ne me reconnais pas !
— Donc je peux y aller ?
— Oui, tu peux y aller, mais j’ai des doutes…

Les jours s’écoulent. Volontairement, nous n’allons pas consulter tout de suite s’il y a eu des retours. Quand nous nous décidons, nous constatons que les résultats sont très positifs, elle découvre alors que d’autres personnes la ...