1. Christine : gym et copinage


    Datte: 21/06/2023, Catégories: ff, fff, inconnu, gymnastiqu, douche, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, lesbos, Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe

    ... revoir !
    
    Emportée par son élan, elle l’embrassa dans la foulée. Chantal reçut à la fois, la bise, qu’elle rendit, et les seins ballottants qui s’écrasaient sur sa brassière.
    
    — Je suis sincère, je vous assure, reprit Christine. Je me sentirai moins seule… Enfin, je vous raconterai. Ne nous mettons pas plus en retard !
    
    En s’écartant, elle surprit le regard de Chantal posé sur sa poitrine nue.
    
    — Je m’en passe autant que je peux, expliqua-t-elle en tirant sur ses socquettes. Pas vous ?
    — Mon travail ne me le permet pas, expliqua Chantal qui tirait de son côté sur son pantalon.
    
    Christine lui jeta un coup d’œil interrogatif, mais s’abstint de la questionner. Elle enfilait ses jambières de la même façon que Chantal se souvenait les lui avoir vues quitter. Offrir la vue de son sexe en posant un pied sur le banc ne la préoccupait pas. Chantal détourna la tête de peur d’afficher une curiosité indiscrète et fit semblant d’ajuster son cycliste. Les premières mesures de la musique censée exalter les exercices d’échauffement leur parvenaient. Le cours commençait.
    
    — Allons-y, enchaîna Christine en finissant d’enfiler son body.
    
    Une petite dizaine de têtes se tourna vers elles lorsqu’elles pénétrèrent dans la salle. Elles s’installèrent au dernier rang. Christine attrapa rapidement le rythme et se régla sans problème sur la chorégraphie de l’exercice. Ce fut un peu moins facile pour Chantal. Les silhouettes bariolées qui s’agitaient en cadence devant elle ...
    ... l’étourdissaient. Les mouvements lui paraissaient trop rapides à suivre. Elle était toujours en décalage, du bras, levé trop tard ; de la jambe, lancée trop tôt ; toujours en avance ou en retrait, jamais au bon tempo. L’arrêt de la musique fut un soulagement.
    
    Le court temps de repos lui permit de comprendre dans quelle galère elle s’était jetée. L’horaire de ce cours le destinait à une clientèle plus jeune qu’elle, plus fortunée aussi, à voir la panoplie de tenues dernier cri qui s’exposait. Ce groupe était peut-être moins guindé que celui qu’elle fréquentait précédemment, mais c’était plus sportif et plus exigeant. Elle aurait planté là cet environnement de starlettes sans le clin d’œil complice que lui adressa Christine.
    
    Celle-ci examinait également leurs compagnes, avec un je ne sais quoi de goguenard dans son regard. En suivant l’invitation muette de son amie(tiens, le mot lui était venu spontanément à l’esprit), elle observa plus attentivement les autres formes qui s’alignaient.
    
    Abstraction faite des couleurs criardes et prétentieuses des académiques, tops, fuseaux ou maillots, les corps qu’elles tentaient d’embellir ne correspondaient pas, pour la plupart, aux canons de la parfaite esthétique. Les menues ou évidentes imperfections qui lui avaient tout d’abord échappé se révélaient à un examen plus soigneux. Chantal en remercia Christine.
    
    Curieusement, la suite du cours lui parut plus facile à suivre. Quand la séance s’acheva, elle était plus fatiguée, certes, mais beaucoup ...
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