Ce n'est pas moi (2)
Datte: 21/06/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Yojik, Source: Xstory
J’ai repris une douche express et ne me suis pas maquillée, c’est vendredi. J’ai quand même mis un tailleur jupe noir de rigueur. J’ai mon manteau, je sors de chez moi pour aller au tram. J’ai l’impression que tous les hommes que je croise me trouvent à leur goût. C’est très déstabilisant mais assez grisant. Et puis je ne sais pas... Je me sens plus sensuelle, plus femme. Je prends quand même un journal et je prends mon tram direction le centre de Reims. Je me plonge dans le quotidien, je viens de vivre deux trucs incroyables ça suffit pour aujourd’hui.
J’arrive devant l’immeuble où se trouve le cabinet d’architecte dans lequel je travaille. J’arrive au troisième et la secrétaire à l’accueil me salue comme d’habitude. Je croise deux autres collègues mais dans mon bureau de six, je suis la seule présente. J’ouvre mes mails... Il faut faire une pré-étude pour un hôtel que le cabinet a déjà redesigné il y a quelques années. Vue la date, je dois descendre aux archives pour faire de l’archéologie. Je ne devrais pas en avoir pour plus de dix minutes. Arrivée au premier sous-sol, je me dirige vers nos archives. Je commence à fouiller vers les années probables de la rénovation de cet hôtel. Je cherche, je fouille, j’ouvre pas mal de boîtes mais rien. Et puis il fait chaud ici. Ce n’est pas normal, je vérifie le thermostat mais c’est correct. Ça vient de moi, à force de déplacer des cartons... Je pose ma veste et je poursuis.
Mon esprit divague un peu, cette chaleur me ...
... rappelle celle de mes folies du matin. Inexorablement, je sens mes seins s’éveiller. Mon sexe se rappelle aussi à mon bon souvenir. Ça ne me ressemble pas d’être excitée comme ça. Après ce n’est pas illogique vu que je pense au technicien et à Denis. J’ai plus chaud encore. Je mouille, je le sens. Allez, je m’assois par terre et je me calme. Je ferme les yeux et respire lentement. Ce collant me casse les pieds. Il me tient trop chaud. Avec des bas et un string, je serais plus ventilée.
— Ma Juju, tu racontes n’importe quoi.
Je décide d’ouvrir deux boutons de mon chemisier. Ça va déjà mieux. Et si je virais mes collants ? Je suis toute seule ici, personne ne le saura. Allez, j’enlève mon collant. J’en suis à le fourrer dans ma poche de veste quand j’entends l’ascenseur s’ouvrir. Allez, vite. Je dois remettre mes chaussures. Je remets tout juste la seconde que je vois une silhouette passer devant la porte de nos archives. La personne s’arrête et se tourne vers moi.
— Est-ce que ça va ?
L’homme qui s’inquiète a une certaine prestance même si son ventre est un peu trop présent à mon goût. Peu importe, il me tend la main avec galanterie pour m’aider à me relever :
— Merci. Oui ça va. Je cherche des archives qui sont introuvables. J’ai fait une pause car je commençais à m’énerver.
Tout en m’aidant je le vois plonger ses yeux dans mon décolleté. Il a vu que je l’ai capté et rougit :
— Je vous y prends...
— Excusez-moi. Je ne peux résister à une belle femme.
Le ...