1. Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 03 bis


    Datte: 20/06/2023, Catégories: Non Consentement / À contre-cœur Auteur: bycinolas, Source: Literotica

    ... pour une blonde, mais en observant les deux paysans au bar un haut-le-cœur m'envahit. Ces deux petits gros, le front bas, les yeux un peu vitreux laissent supposer qu'ils sont loin d'être à leur premier verre de vin. Ils me semblent soutenus par le bar!
    
    -- Alors femelle lequel choisis-tu?
    
    Je ne réagis pas, perdue dans mes pensées.
    
    -- Femelle!
    
    Le ton plus appuyé fait détourner le regard d'un de nos voisins et me fait revenir à la table. Qui je choisis??? Comme si on pouvait choisir entre la peste et le choléra, je n'avais pas envie de choisir, pas la, pas comme ça, pas avec eux.
    
    Et même s'il m'avait demandé de choisir parmi tous les clients du bar le choix serait resté invraisemblable inimaginable, inconcevable (et je manque de superlatif là!). Je cherche à toute vitesse une solution, une excuse valable qui ne le vexera pas et ne fera pas subir de punition en rentrant.
    
    -- Je ne suis pas prête là, plaidé-je, je ne suis pas assez excitée.
    
    -- Ouvre ton sac.
    
    J'y découvre une petite dizaine de préservatifs et un petit tube de lubrifiant, touché, ce salaud a pensé à tout.
    
    -- C'est ta 1ere sortie aussi je prends soin de toi, mais une bonne femelle doit savoir être prête à tout moment et doit savoir se préparer, aujourd'hui je t'autorise cet artifice. Dépêche-toi de choisir ou notre accord peut prendre l'eau.
    
    Je me décide sur celui de gauche estimant qu'il est de loin le moins atteint des deux. Paul me regarde et le sourire qui apparaît sur son visage ...
    ... alors que je me lève semble me dire « bonne bite » ... Je le hais de tout mon corps, je lui retourne un regard de tueuse.
    
    J'ai encore un peu de mal avec les talons hauts et mon démarrage vers le bar a failli se terminer en un magnifique vautrage à 4 pattes, je le rejoins finalement d'une démarche lente et peu assurée. En arrivant au bar je demande d'une petite voix les toilettes au patron.
    
    -- A les chiottes, dit-il d'un ton puissant afin que tout le monde l'entende, au fond de la cour, tu prends la porte là et fais attention aux poubelles.
    
    Je prends une grande bouffée et me lance. Je demande d'un ton mal assuré au paysan choisi s'il veut bien me montrer le chemin invoquant ma peur de me perdre en route. Après un moment assez long où l'on peut imaginer la question atteindre son cerveau, faire le tri des infos, peser les différentes réponses, non je blague ça respire le vide cérébral là. Un « avec plaisir Mlle » sort enfin de sa bouche, suivi d'une odeur de vinasse appuyée qui me fait détourner la tête.
    
    -- Je vous suis alors.
    
    Il se met en branle et même sans talon son démarrage ressemble au mien quelques instants auparavant. Nous atteignons une arrière-cour, sombre, aux relents d'ordures et aux allures de dépotoir. Les gogues trônent au fond de la cour. Arrivé à destination le paysan commence à faire demi-tour, je l'arrête, j'ai chaud, je n'arrive pas à lui demander d'aller plus loin, m'imaginer le sentir contre moi me dégoûte.
    
    Mais la pensé d'un retour au bar la ...
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