1. L'heure chaude


    Datte: 20/06/2023, Catégories: fh, ff, couple, plage, amour, hdomine, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral pénétratio, Auteur: Scriptorx, Source: Revebebe

    À midi, le soleil cognait fort et la présence toute proche de la mer n’y changeait rien. Les pavés en pierre récemment installés sur la promenade qui longeait la plage réfléchissaient la lumière et la chaleur. Jamais nous ne sortions à cette heure-là, mais il s’agissait d’un cas de force majeure :
    
    — Chérie, y’a plus de café, tu m’accompagnes s’il te plaît ?
    — Quoi ? Mais tu peux pas y aller tout seul ?
    — Si, mais avec cette chaleur, j’ai pas le courage, et tu sais bien qu’il s’agit d’un produit vital…
    — Bon, OK, je viens… et puis comme ça je verrai ce que ça fait de marcher dans un four !
    — Merci, ma douce…
    
    Comme un croyant qui s’incline devant le temple, je ne pouvais pas sortir sans regarder la mer, surtout à ce moment de la journée où je ne savais pas à quoi elle ressemblait. Je posai sur la murette le petit sac en papier contenant les deux paquets de café et, malgré la luminosité étourdissante, tentai de poser mon regard vers l’horizon bleuté. « Mer belle » selon la météo marine. Que de pudeur dans ce « belle » pour désigner le sublime. Peut-être un aveu des limites du langage… ou simplement la preuve que les scientifiques de Météo France ne brillent pas par l’étendue de leur lexique.
    
    Je baissai la tête machinalement, comme pour protéger mes yeux de l’assaut de la lumière. C’est alors que je vis à quelques mètres sur notre droite, en contre-bas, deux femmes de vingt, vingt-cinq ans environ seins nus, assises sur leurs serviettes. Celle de gauche avait de ...
    ... longs cheveux bruns qui luisaient sous le soleil de midi. L’autre portait ses cheveux châtains noués sur la tête par un léger foulard vert clair. La perfection de leurs corps ne pouvait laisser personne, je dis bien personne, indifférent… Elles étaient adossées au mur qui séparait la promenade de la plage et tournées vers la mer. Elles semblaient discuter comme deux bonnes amies et riaient parfois. Ce qui était très perturbant, c’était qu’elles avaient toutes deux des seins magnifiques, généreux, fermes, pleins de vie et appelant toutes sortes de coquineries.
    
    Séverine s’approcha et comprit de suite mon trouble quand elle vit les deux femmes. Celle de gauche se mit à caresser le dos de sa copine… elles étaient vraiment super copines ! Puis l’autre s’approcha et… elles s’embrassèrent ! Je n’en croyais pas mes yeux ! Elles n’étaient pas juste amies, mais bien amantes… Ce baiser ne dura pas longtemps, mais assez pour me faire de l’effet : je sentais mon sexe commençait à grossir, ce qui vu n’était pas terrible puisque j’étais en short… Il me fallut impérativement détourner les yeux de ces beautés.
    
    — Alors, ça te fait de l’effet, gros pervers ? me demanda Séverine, coutumière des sarcasmes.
    — En effet, je peux rien te cacher…
    — Je commence à connaître mon homme…
    — Et toi, ça te fait de l’effet ?
    — C’est bien ce que je dis, tu es un pervers !
    — Réponds, ma douce…
    — Non, tu sais que je suis pas sensible à ça, mais je dois avouer que…
    — Que tu commences à mouiller ?
    — Ha, ...
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