1. Ma sœur et moi, le soir de mon anniversaire (1)


    Datte: 19/06/2023, Catégories: Lesbienne Auteur: MasterLola, Source: Xstory

    ... fusionnent. Puis, notre baiser, à l’origine innocent, se prolonge sous les yeux amusés de mes convives. J’ai beau être saoule, je reste suffisamment lucide pour comprendre que Salma ne joue plus. Cette embrassade n’est pas celle de deux sœurs, mais celle de deux femmes. Moi-même je me refuse à rompre cette étreinte qui me subjugue. Nos langues se mélangent, nos lèvres ne font plus qu’une. Nul doute que les garçons autour de nous se rincent l’œil.
    
    Elle est la première à lâcher prise, sans pour autant qu’elle ne parvienne à détacher son regard du mien. Nous n’éprouvons ni honte ni culpabilité. Je ne sais même pas si nous éprouvons quelque chose. Paul et les autres ne remarquent rien, et relancent une nouvelle partie de cartes. Les gages les plus stupides s’enchaînent, sans que j’y prête la moindre intention. Ma seule obsession est Salma, qui semble partager mon décalage avec l’instant présent.
    
    Vers 3h du matin, je me décide à aller me coucher. Je salue mes invités, du moins ceux qui sont encore éveillés, et emprunte l’escalier principal pour me rendre à l’étage. C’est généralement dans la chambre située au fond du couloir, à côté de la salle de bains, que moi et Salma dormons lors des fêtes de fin d’années. La pièce est plongée dans l’obscurité, et je n’ai ni le courage ni les forces de me rendre jusqu’à l’interrupteur. Je m’effondre sur le lit, prête à m’endormir.
    
    N’ayant alors aucune notion du temps, je suis dérangée dans mon sommeil par le grincement du parquet. ...
    ... Quelqu’un marche dans ma direction, et vient prendre place à mes côtés dans le lit. Je reconnais sa respiration, il s’agit de ma sœur. Ses mains douces s’engagent sur mon corps, n’hésitant pas à soulever mon haut blanc que je n’ai pas pris la peine de retirer. L’une d’elles s’aventure jusqu’à mon soutien-gorge, et caresse la peau de mes seins.
    
    Je suis paralysée, incapable de prononcer le moindre mot ou d’effectuer le moindre geste. Mon esprit est assailli de questions. Que fait-elle ? A-t-elle conscience que c’est moi ? Le rythme de ses attouchements ne faiblit pas, bien au contraire. Deux sensations presque contradictoires s’emparent de moi : la peur, et l’excitation.
    
    Souhaitant malgré tout comprendre la situation, je rejette ses avances et me relève. Elle m’imite. Nous sommes alors à genoux sur le lit, l’une en face de l’autre, la lumière de la lune éclairant nos visages. Le sien est inexpressif. Elle entreprend dans un premier temps d’enlever son haut, puis dans un second de dégrafer son soutien-gorge. J’ai une vue parfaitement dégagée sur sa poitrine, fixant ses tétons marron issus de notre métissage. Je peine à dissimuler mon excitation, mon regard me trahissant.
    
    J’ai la sensation que le temps s’est figé autour de nous. A cet instant, je ne pense plus à rien, ni au fait que nous soyons sœurs, ni aux conséquences de nos actes. Je ne vois plus qu’une femme désirable, aux lèvres lascives, et qui m’implore sans me le dire de l’embrasser. A mon tour, je déshabille mon ...