1. Acrostiche (1)


    Datte: 17/06/2023, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: sameplayer, Source: Xstory

    ... qu’avant de découvrir le fond de leurs natures, j’ai besoin de connaître le fond de leurs personnes. C’est ainsi, je n’envisage pas une intromission sans m’être présenté, encore moins avant d’avoir séduit. Ou cru séduire. Pour l’inverse, c’est déjà fait...
    
    Mon repas commence et il s’annonce bien. Je tends l’oreille pour essayer de choper un peu de leur conversation. Je rêve ou elle parle de moi ? ‘’Tu as vu il est là –Oui j’ai vu – On le branche ? –T’es folle ! – Pourquoi on en a envie depuis je ne sais pas combien de temps’’. Je saute sur l’occasion et leur dis que si c’est moi qu’elles veulent brancher, il va falloir qu’elles se dépêchent, que je frôle le court-circuit, et que si mon cerveau se met à bouillir, elles en porteront toute la responsabilité... L’une se marre, l’autre semble un peu plus sur la réserve. N’importe, la glace est rompue, la banquise fond à grande vitesse, je sens bien le réchauffement climatique, et si tout se passe suivant mes rêves, on va droit à la mousson sensuelle, cent pour cent d’humidité et des rafales qui décoiffent... Je leur avoue que je ne suis pas là, à ce resto et à cette table par hasard, que moi aussi je les ai remarquées depuis quelque temps et que je souhaitais faire leur connaissance.
    
    Existence excitante que la mienne ce jour-là, il faut que ce soit partagé. La conversation m’apprend qu’elles sont collègues, copines, et sous-entend qu’elles sont coquines. Célibataires toutes les deux, elles partagent leur logement. Je ...
    ... leur dis qu’au vu de leur complicité, elles doivent partager plus qu’un appartement... Leurs yeux brillants répondent pour elles. Mais elles ramènent le sujet sur des choses plus soft, et veulent en savoir plus sur moi. Je profite de mes réponses pour échanger des regards, des sourires, et laisser mes yeux caresser leurs courbes.
    
    Entre le dessert et le café, je leur dis que je n’ai pas envie que l’histoire s’arrête là, elles acquiescent, et m’invitent à l’apéro le soir même en sortant du boulot. Me donnent l’adresse d’un bar à cocktail, en précisant que ce n’est pas très loin de chez elles. L’après-midi est très longue et très peu productive. Avec mes fonctions commerciales, et quelquefois des rendez-vous imprévus, pro ceux-ci, j’ai toujours un rasoir au bureau. Une douche et c’est parti.
    
    Elles sont là, elles m’attendent au bar et m’adressent un sourire quand elles me voient. Une promesse ? Je veux y croire. La conversation reprend, toujours aussi naturelle, aussi chaleureuse. La plus affable a fait sauter un bouton à son chemisier. Elle m’offre une vue magnifique sur la naissance de sa poitrine. Elle a vu que j’ai vu et me sourit. Puis se tourne vers sa copine et se penche vers elle. Je l’entends lui susurrer à l’oreille‘’mets-toi à l’aise’’ tout en faisant sauter un bouton à son chemisier... Je crois que c’est clair, elles lancent le jeu.
    
    Deux cents mètres, deux étages, deux femmes... Trois étreintes, trois corps, trois baisers... Et un seul plaisir, offert, reçu, ...