Ricochets (6)
Datte: 16/06/2023,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Faunus, Source: Xstory
... prête à franchir des montagnes en sa compagnie. Se savoir accompagnée la rassurait et l’effrayait en même temps, maintenant elle s’inquiétait de savoir comment il réagirait quand elle lui avouerait. Elle se dit que cela aurait été plus facile si elle le lui avait dit dès le premier jour. Son visage était redevenu sérieux.
— Hé ! Ma chérie, que se passe-t-il ? On dirait que j’ai mangé la soupe dans ton assiette.
Antoine s’était adressé à elle en souriant avec tout de même un petit air inquiet.
— Rien de bien méchant, je suis heureuse avec toi. Notre relation de couple me comble et je voudrais que cela continue très longtemps.
— Ma petite chérie, je suis moi aussi très heureux. Chaque instant passé avec toi, c’est du pur bonheur. Il n’y a pas de raison pour qu’il en soit autrement. J’ai très envie que nous fassions le chemin ensemble le plus longtemps possible.
Elle lui rendit son sourire, ne sachant pas trop comment interpréter ce qu’il lui disait. Il lui caressait le visage en la regardant amoureusement. Ce contact et le ton chaud de la voix la faisaient frémir. Était-ce une manière détournée de faire une demande, cela lui plaisait, son cœur s’emballait et en même temps elle se sentait effrayée. Jusqu’à présent, les coups d’un soir, les rencontres un peu plus durables avaient été son lot. Antoine lui paraissait depuis le départ très épris d’elle. Elle l’était tout autant que lui et de savoir cela lui faisait chaud au cœur. Elle le regardait en souriant, en ...
... essayant de faire passer dans son regard ce qu’elle ressentait pour lui. Ils restèrent silencieux pendant un temps qui lui parut très long. Il lui avait pris les mains, Fabienne avait une sensation indéfinissable, celle de vivre un moment particulier et important.
— Euh... es-tu en train de me dire, que...
Cette interrogation lui semblait tellement incongrue qu’elle rougit fortement. Elle hésitait à prononcer certains mots qu’elle venait pourtant de sentir dans cette phrase alambiquée.
— Oui, d’accord je vais te le dire d’une autre manière. Je veux, j’aimerais que tu sois ma femme. Et il n’y a rien de dramatique, même si je sais ou plutôt, je sens une petite réticence non formulée.
Cette fois, elle ne pouvait douter, Antoine venait de le formuler clairement sans ambiguïté. Elle se sentait envahie par un mélange d’émotion et de joie. Ce qui la conduisit à mélanger les deux, elle avait les yeux pleins de larmes et elle riait. Il lui embrassa les mains comme pour la remercier de la réponse qu’elle ne lui avait pas faite. Il dut patienter plusieurs minutes avant qu’elle ne se calme et ce ne fut qu’une fois le nez mouché qu’elle lui répondit en souriant.
— Oui mon amour, je veux bien devenir ta femme. Je dois auparavant te dire quelque chose qui te fera peut-être changer d’avis...
— Rien ne me fera changer d’avis, tu peux en être certaine.
— S’il te plaît, attends que je finisse ma phrase avant de répondre. Tu ne sais pas ce que je...
Il lui prit la tête entre ...